Nabeul est riche de nombreux sites archéologiques résultant des civilisations successives du pays tunisien depuis l’Antiquité. Ces civilisations ont laissé un héritage architectural important. Cet héritage est délaissé après avoir été oublié et délaissé par les structures responsables du patrimoine de la zone archéologique d’Ain Tbornog, située à l’est de la ville de Grambalia.Ain Tbornog est classé parmi les monuments historiques et archéologiques classés et protégés en Tunisie, où l’on trouve une forteresse byzantine, des citernes romaines, un mausolée romain, le temple et l’Arc de Triomphe… .

Non loin de Grombalia, plus précisément dans la ville voisine de Bouargoub, se trouve le Palais Mussolini  dont la construction remonte à la deuxième Guerre mondiale. Il a été construit par des centenaires d’Italiens qui pensaient l’offrir en cadeau à leur ancien leader. Le palais est resté un témoin de cette époque historique, il a été exploité à un moment donné pour former la fille rurale, mais bientôt il a été fermé et est resté important jusqu’à ce qu’il soit repris par un groupe de familles qui y résident actuellement. Malgré les tentatives de la société civile d’introduire ce repère historique pour le préparer et l’inscrire dans les circuits touristiques, mais en vain, dans le silence des intérêts concernés, il n’y a pas de culture, pas de tourisme, pas même de collectivités territoriales. Au nord-ouest de l’état se trouve le Palais des Princes, plus précisément à Takelsa, un bâtiment de forme géométrique circulaire surplombant la mer Méditerranée. C’est un palais fermé et abandonné. Avant la révolution, c’était un espace de journées culturelles où le  mouvement a été relancé, mais ces dernières années, il est resté fermé sans aucune activité malgré son importance historique et sa situation côtière. Voici quelques exemples de la négligence dont se plaint le patrimoine architectural dans la Wilayat de Nabeul. Il n’est ni restauré ni attribué à de jeunes entrepreneurs ou autres pour créer des projets économiques qui contribuent au développement et fournissent des emplois, à l’image de ce qui existe en Turquie, Italie, en Espagne, et même au Maroc et en Egypte… C’est la réalité d’un patrimoine défaillant qui a été altéré par les facteurs climatiques, et les tragédies de l’oubli .L’action vise à revaloriser cet important patrimoine afin qu’il reste l’une des forces dans les composantes de l’identité tunisienne.                                                                               Trabelsi Kamel