Le Coup d’envoi du championnat de la Ligue 2 sera donné cet après-midi avec la participation de 24 équipes réparties en 4 poules. Une formule bizarre choisie par le Bureau Fédéral et son président Wadï Jerrï qui gère le football à sa guise et de la plus pire manière qui n’a fait que ternir l’image de marque du football Tunisien, n’en déplaise au « Boss ».

Jerrï, seul maître à bord à la FTF, n’a jamais accordé l’intérêt qu’il faut aux équipes de Ligue 2 ni à celui de ses joueurs qui finalement n’ont droit qu’à quelques mois de compétition pour chômer le reste de l’année. Selon cette formule, les équipes ne vont disputer que 16 rencontres pour celles qui vont jouer le Play-off, 13 pour celles du Play-out et seulement 10 pour celles qui finiront la compétition au bout de la première phase.

Une aberration dans le monde du football professionnel, mais c’est le choix de Jerrï, et lorsque Jerrï décide, tout son entourage et même les présidents des clubs concernés acceptent sans contestation aucune.

Ce n’est certainement pas seulement la formule choisie pour le déroulement du championnat de la Ligue 2 qui est mise en cause, les dispositions qui l’accompagnent sont uniques dans le monde du football professionnel, même chez nos voisins, l’Algérie, le Maroc ou l’Egypte. En effet, Jerrï interdit aux équipes de cette division de recruter des joueurs étrangers et même ceux des pays Maghrébins assimilés aux joueurs Tunisiens chez les équipes de la Ligue 1, n’ont pas le droit d’exercer le Ligue 2. Pourquoi ? Aucune explication convaincante n’est donnée à ce sujet, il faut s’aligner sans discuter, ce sont les choix de Jerrï, mais jusqu’à quand ?

Jusqu’à quand également le silence sera maintenu sur les errances du président de la FTF accusé par différentes parties d’influence sur le corps arbitral, de mauvaise gestion dans le dossier de la retransmission télévisuelle des rencontres du championnat et celles de l’Equipe de Tunisie, de mauvaise gestion financière avec des décision unilatérales sans revenir aux clubs pour avoir leur aval et bien d’autres dossiers du domaine du Ministère de la Jeunesse et des Sports appelé à faire toute la lumière autour de cet organisme qui reste sous sa tutelle en matière de gestion administrative et financière sans que Jerrïr ne miroite l’immunité que lui accorde la FIFA.

H.R