Les peuples tunisien et algérien commémorent, ce mardi, le 64e anniversaire des évènements de Sakiet Sidi Youssef survenus le 8 février 1958 lorsque des raids aériens menés par l’armée française sur la ville tunisienne du Kef ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les citoyens innocents des deux pays.

Lors d’une cérémonie de recueillement organisée à cet effet coprésidée par la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, du côté tunisien et du premier ministre algérien, Aïmen Benabderrahmane, du côté algérien, en présence du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine et de son homologue algérien Kamel Beldjoud et du ministre algérien des Moudjahidine et des ayants-droits ainsi que nombre de hauts cadres des deux pays, les deux délégations ont déposé une gerbe de fleurs sur le carré des martyrs et récité la Fatiha à la mémoire des martyrs.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a mis l’accent sur les relations fraternelles et historiques « privilégiées » entre les deux peuples, faisant part de son estime et considération pour l’aide et le soutien apporté par l’Algérie à la Tunisie.

Elle a également réaffirmé la volonté de relancer les mécanismes de coopération commune, appelant à redoubler d’effort en vue de développer la zone frontalière entre les deux pays afin qu’elle soit « un pont de liaison, un pilier pour la sécurité et la stabilité et un levier de coopération ».

Pour sa part, le premier ministre algérien a réaffirmé la conviction des dirigeants des deux pays à promouvoir la coopération tuniso-algérienne, à réaliser l’intégration économique, faisant part de la détermination commune à développer la zone frontalière dans les deux pays.