C’est vraiment désolant, c’est même inquiétant ce qui se passe dans notre football. Samedi, à peine les supporters ont été autorisés à revenir sur les gradins et à peine la compétition est revenue remplir nos week-ends que la violence a refait surface.

Une violence qui a sévi un peu partout et particulièrement à Mettouia et à Jedaïda où les joueurs des équipes visiteuses, les joueurs de l’Olympique Sidi Bouzid et de la Vague Sportive de Menzel Aderahmen ont été tout simplement lunchés par les supporters respectivement de l’US Djedaïda et l’AS Gabès. Nous avons appris également que les joueurs et les membres du staff technique de l’AS Kasserine ont été violentés, à Gafsa, par les supporters du CS Redeyef.

A Mettouia, pour le compte de la 7ème journée du championnat de la Ligue 2, les joueurs de l’OSB ont été pris à partie par les supporters de l’ASG qui n’ont cessé de menacer les joueurs et les responsables avant et durant le déroulement de la rencontre, avant de passer à l’acte au coup de sifflet final de l’arbitre. A Djedaïda et pour le compte du championnat de la Ligue 3 (niveau 1), les joueurs de Menzel Abderahmen ont fait l’objet d’actes de violences de la part des joueurs de l’équipe locale (signalés par ailleurs par l’arbitre sur la feuille de match). Certains parmi les joueurs visiteurs ont pris la fuite dans les rues de la ville pour échapper au massacre.

Sans vouloir rentrer dans les détails, ni connaitre les raisons de ces agissements, c’est le laisser faire des instances qui gèrent le football Tunisien qui sont mis en cause et qui n’ont pu enrayer cette violence qui range notre football depuis de longues saisons, sans que des décisions draconiennes ne soient prises pour faire face à cet ogre.

H.R