Après Monaco et la Suisse, la principauté d’Andorre a annoncé ce mardi son intention d’appliquer des sanctions économiques à l’encontre de la Russie et de la Biélorussie, après l’invasion de l’Ukraine. Le chef de son gouvernement, Xavier Espot, a annoncé ce mardi que le petit état pyrénéen allait suivre les mesures de sanction prises par l’Union européenne.

Il présentera mercredi un projet de loi qui donnera une « sécurité juridique » à la principauté pour les appliquer « aux particuliers et aux entreprises afin que leurs comptes puissent être bloqués ou pour les empêcher d’opérer avec des institutions financières dans le pays ». À l’heure actuelle, le système juridique andorran ne le permet en effet pas.

C’est la première fois de son histoire qu’Andorre serait amenée à prendre des sanctions à l’encontre d’un pays étranger.

(agences)