Le mouvement Ennahdha a réitéré son rejet de la dissolution du parlement, décidée par Saïed le 30 mars 2022 et considère que cette décision est une « violation de la constitution », lit-on dans un communiqué rendu public ce lundi 4 avril 2022. La même source estime que la séance plénière du 30 mars 2022 est « totalement légitime et légale » et conforme à l’article 80 de la Constitution.

Le parti a, également, condamné les procès politiques qui ciblent des députés et les tentatives d’instrumentaliser la justice tunisienne. Ennahdha a appelé, dans le même contexte, les forces politiques et civiles à unir leurs rangs pour s’opposer aux procès politiques des députés.

Le Président de la République Kaïs Saïed avait annoncé, le 30 mars 2022, lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale, la dissolution du Parlement conformément à l’article 72 de la Constitution.

Ghada