Le propre des grandes équipes dans le monde est de se relever immédiatement après un contre-coup aussi amer soit-il. L’Espérance Sportive de Tunis du côté de chez nous est la seule équipe à en faire partie. L’on a tous en mémoire les répercussions néfastes ayant fait suite à même une banale défaite d’autre équipes  de la place avec levée des boucliers de toutes parts, lynchage médiatique en règle sur les réseau sociaux, démission en cascades, linge sale étalé un peu partout, du en veux tu, en voilà en quelques sorte.
Leçons  à tirer 
A l’Espérance, les choses se passent toujours différemment et dans la discrétion la plus absolue. Aucune réaction à chaud, aucune critique acerbe en public, aucune manifestation dépassant les limites de la correction. La cuisine interne est hermétiquement protégée. Certes des bretelles ont été remontées, certes des mises en garde ont été adressées, certes des réglages ont été apportés, mais dans le mutisme le plus absolu. Rien ne filtre au dehors en dépit des multiples tentatives des uns et des autres de percer le contenu des discussions au sein de la maison. Le travail reprend normalement avec les leçons de tel ou tel échecs tirées rapidement pour mieux rebondir.
La preuve par 4 contre le CSS
Match très difficile contre le CSS dans les conditions que l’on connait. Mais une réaction d’amour propre cinglante avec un public en or soutenant les siens à bras le corps, les boostant dans les moments difficiles et leur insufflant une énergie toujours renouvelée. Victoire à la clé de la volonté de surpassement, de l’abnégation, de l’amour du maillot, du respect envers le public, de la réconciliation avec les couleurs, le directoire, Hamdi Meddeb en tête ayant consenti sans la moindre contestation d’énormes sacrifices pour son club.
Mohamed Sahbi RAMMEH