Dans une parution antérieure, nous avions titré :  » VAR sans compétence n’est que ruine de l’arbitrage » ! Cette technologie révolutionnaire à la rescousse des arbitres ne pouvant être totalement efficiente qu’en la présence de facteurs logistiques et humains pentus et des plus performants.

Les Monastiriens lésés

95’45 » du match se déroulant à Radès et mettant aux prises les Clubistes Tunisois aux Usémistes avec une confrontation s’acheminant vers un partage des points somme toute équitable (1-1). Une balle anodine et sans le moindre danger dans la zone de réparation des visiteurs, le défenseur Noureddine Chotrani fraichement injecté dans le jeu, en compagnie de Hakim Tka et Ameur Omrani pour plus conférer une meilleure couverture derrière, eut la malheureuse initiative de laisser  » trainer » la main sur le dos de Hamdi Laabidi. Ce dernier profita de cette aubaine pour carrément plonger et rouler par terre de douleur. Intervention de la VAR, long conciliabule et Oussama Razgalla qui avait au préalable laissé courir de revenir sur sa décision et d’accorder la sanction suprême aux Tunisois. Un pénalty imaginaire transformé par Nader Ghandri et offrant les trois points aux locaux.

L’expert de la chaine « Al Kass » catégorique

Selon l’expert de la chaine Qatarie  » Al Kass » à postériori, aucune faute n’a été commise par le défenseur Usémiste Noureddine Chotrani sur Hamdi Laabidi et le fait de poser la main sur son dos était des plus habituels et ne portant nullement à conséquence. Décision donc erronée d’accorder le pénalty aux Tunisois.

Faouzi Benzarti légitimement hors de ses gongs

Une pareille injustice eut pour conséquence immédiate la furie de Faouzi Benzarti complètement déchainé et tirant sur tout ce qui bougeait devant lui le quatrième arbitre en premier lieu. Fort heureusement, Imed Ben Younes lui collait aux basques tentant au prix de gros efforts de tempérer la colère noire de si Faouzi. Une réaction légitime que nous comprenons du reste car à l’arrivée, deux points très précieux perdus par les poulains de Ahmed Belli à un moment très crucial de la compétition.
Mohamed Sahbi RAMMAH