Récemment, l’émission des quatre vérités a diffusé une épisode abordant une affaire liée à un crime d’escroquerie à l’aide de sorcellerie commis contre un grand nombre de femmes, selon l’investigation et les témoignages présentés à l’émission. Et depuis, les rumeurs et les fausses nouvelles n’ont pas cessé d’apparaître, surtout sur les réseaux sociaux.

L’accusé serait atteint du VIH / Sida, est par exemple l’une des rumeurs les plus répandues, mais il suffit juste de vérifier avec l’avocat chargé de ce dossier pour découvrir que l’expertise médicale a prouvé l’invalidité de cette information.

Il convient de noter que quelques déclarations, faites par des avocats qui n’ont rien à voir avec l’affaire, avaient également contribué à approfondir, en quelque sorte, la confusion au niveau de l’opinion publique. Dans ce contexte, nous avons choisi de nous diriger vers une source sûre et fiable, représentée par le seul avocat chargé du dossier.

Interviewé par Le Temps News, maître Anas Kaddoussi nous a déclaré que l’affaire de Belgacem n’a pas seulement suscité des débats, mais malheureusement des rumeurs et des intox. « Il faut vérifier les informations qui circulent tout en respectant le secret d’instruction. Seulement son avocat chargé du dossier et la porte-parole du TPI Ariana peuvent éclairer l’opinion publique », a-t-il ajouté.

Soulignant que la réalité juridique ou judiciaire est parfois différente de la réalité médiatique et de tout ce qui peut circuler dans la sphère publique, maître Kaddoussi a indiqué, en outre, qu’on ne défend pas, en tant qu’avocats, des faits ou des infractions, mais plutôt des personnes. « On part d’un principe général et absolu selon lequel toute personne, qu’elle soit victime ou coupable, a le droit de se défendre et d’être entendue devant la justice. Toute personne a le droit à un procès équitable », a-t-il souligné.

Et de préciser : « C’est dans ce cadre qu’intervient l’avocat pour défendre les intérêts et les droits de son client vu qu’il est le professionnel de droit qui connaît les lois, qui connaît les procédures et qui connaît les stratégies de la défense. En bref, nous participons à la réalisation du procès équitable », a-t-il expliqué quant aux réactions confondant tout le temps entre l’accusé et la nature de l’inculpation d’une part, et entre l’avocat chargé de la défense de l’autre côté. 

Rym