L’espace du café vert de l’Alliance française de Bizerte a abrité hier une rencontre avec l’écrivain Jean-Baptiste de Froment autour de son dernier ouvrage Badroulboudour (بدر البدور), paru aux éditions Aux Forges de Vulcain, 2021. Cette rencontre, qui a été modérée et animée par Ons Ben Youssef, a drainé de nombreux amoureux de la langue de Molière.

Né en 1977, Jean-Baptiste de Froment est agrégé de philosophie. Il est l’auteur du roman État de nature (Aux Forges de Vulcain, 2021). Il a étudié l’arabe lorsqu’il était élève à l’Ecole normale supérieure (Paris). L’auteur dédie ce roman à Houda Ayoub, décédée en 2017, professeure d’arabe ayant initié durant trente ans, à l’ENS et au-delà, de nombreux jeunes chercheurs à un savoir sur le monde arabe exigeant et libre, sensible et généreux.

« Badroulboudour » raconte l’histoire d’Antoine Galland, universitaire inadapté à la vie moderne, qui a été quitté par sa femme. Il arrive au Kloub, un club de vacances au bord de la mer, en Egypte. Un jeu mystérieux et peut-être dangereux lui est alors proposé : démasquer Badroulboudour, la femme idéale. Sous la forme d’un conte comique et légèrement kafkaïen, commence un récit d’apprentissage qui fera d’Antoine, bien malgré lui, le principal protagoniste d’une supercherie nationale. A moins qu’il ne s’agisse d’une histoire d’amour dont il est le héros. En somme, ce fut un remarquable conte débat qui a réjoui tous les invités.

                                                                              Larbi MDAISSI