Le prix référentiel de la vente des moutons de sacrifice sera fixé à 14 dinars le kilo vif (tous poids confondus), dans les points de vente relevant de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP).

Cette décision a été prise lors d’une séance de travail tenue, mercredi après-midi, entre les différentes parties prenantes du secteur de l’élevage ovin dont des représentants du groupement interprofessionnel des viandes rouges, de l’Office de l’élevage et des pâturages et de l’UTAP, a indiqué à l’agence TAP, Mnaouer Sghiri, directeur de l’unité de la production animale à l’UTAP.

Selon le responsable, ce prix reste « approprié  » pour les éleveurs en Tunisie et pour les personnes qui souhaitent vendre les moutons destinés au sacrifice.Il a indiqué que les prix de vente ont connu une hausse d’un dinar par rapport à l’année dernière (les prix étaient fixés à 13 dinars le kilo), ajoutant que les moutons pesant près de 40 kg enregisront une hausse de 50 dinars par rapport à l’année dernière.

Il a, dans ce contexte, démenti les rumeurs selon lesquelles les prix des moutons de sacrifice connaîtront une hausse entre 100 et 150 dinars. Et d’ajouter que des points de vente relevant du groupement inteprofessionel des viandes rouge, de l’office de l’élevage et de l’office des Terres Domaniales, seront ouverts.

Il a, par ailleurs, fait savoir qu’un million 500 mille têtes de moutons de sacrifice seront mis sur le marché cette année.

De son côté, la société Ellouhoum a annoncé qu’elle entamera la vente des moutons de sacrifice au kilo, à partir du 1er juillet 2022, à son siège social, à Ouardia.

Rappelons que dans une précédente déclaration accordée au « Temps news », le président de » l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur » Lotfi Riahi a expliqué que « la hausse des prix des moutons pour cette année est « raisonnable » puisqu’elle est liée à plusieurs facteurs notamment l’augmentation des prix du fourrage . On ne peut pas nier que les moutons pouvaient être plus chers si le ministère du Commerce n’avait pas fixé les prix du fourrage. Ce pas effectué par le ministère a permis d’organiser le secteur des viandes rouges et blanches. »