Malheureusement, l’opinion publique ne s’émeut plus de l’annonce sur les réseaux sociaux, les Journaux télévisés et autres quotidiens de crimes odieux perpétrés au quotidien par des individus ourdissant leurs basses besognes un peu partout sous nos cieux en toute témérité en dépit des efforts gigantesques des forces de l’ordre pour contrecarrer leur maléfique mais ô combien lucratif et non moins odieux business.

La meute du port de la Goulette

Le périmètre d’une zone aussi sensible que le port de la Goulette est indiscutablement truffé de caméras de surveillance, de patrouilles policières et douanières, d’agents en civil, etc. Comment expliquer alors les actes de cette horde de malfaiteurs  » travaillant » tranquillement et en toute sérénité à quelques dix mètres de l’embouchure du port des véhicules appartenant à nos citoyens rentrant au bercail ? Oui quelques mètres franchis et une nuée d’individus la vingtaine d’âge de fondre sur les voitures tels des vautours mettant à profit la vitesse réduite à laquelle elles roulent pour arracher sacs à mains, appareils téléphoniques, valises, etc. et disparaitre dans la nature le temps de dissimuler leur butin probablement dans un local limitrophe, et revenir à la charge nippés différemment de la casquette aux godasses sans éveiller l’attention des pauvres victimes encore sous le choc ne comprenant pas ce qui leur arrive dans leur Tunisie qui leur a tant manquée durant leur exil.

Appel aux autorités

Nous respectons et saluons les efforts consentis perpétuellement par nos forces de l’ordre toutes sections confondues à veiller sur la sécurité de nos pairs. Mais ce faisant, nous les prions d’épurer les alentours immédiats du port de la Goulette de cette horde dépouillant nos citoyens au grand jour dans une impunité totale et à longueur de journée. Quelle image à donner de notre pays aux épouses étrangères accompagnant leur mari pour y passer les vacances parmi les leurs  ? Déjà que les pauvres époux ont dû dépenser des tonnes de salives pour convaincre leur douce moitié à « daigner accepter » de venir au bled plutôt que de jouir de leurs périodes de farniente dans d’autres sites autrement plus attractifs et enchanteurs selon elles…

Mohamed Sahbi RAMMAH