Pourquoi se le cacher et continuer à fanfaronner outrageusement que la femme sous nos cieux est désormais l’égale de l’homme ? Les chiffres sont des plus éloquents à ce propos et rien qu’en ce qui concerne les éléments titulaires de hauts diplômes tous domaines confondus : 19,2% d’hommes sont au chômage pour pratiquement le double concernant la gente féminine: 39,8%. Cinglant démenti à ces mercenaires squattant les plateaux TV et nous abreuvant à longueur de journées (soirées) de mensonges ne leurrant plus personne tellement leur argumentaire est transparent, sonnant faux.

Flagrant hiatus entre le public et le privé

Si dans le secteur public, les recrutements se font globalement dans l’ordre des choses avec des concours sur dossier où le plus souvent les plus méritants parviennent à décrocher le gros lot sans tenir compte bien entendu de la frange indiscutable des vernis bénéficiant du soutien et du coup de pouce habituels de telles ou telles personnalités haut-placées leur permettant de passer sans encombres à travers les mailles du filet et de se catapulter d’office comme titulaires aux postes au détriment d’autres postulants au CV autrement plus fourni, plus cossu. Donc en dehors de ces entorses sommes toutes acceptables car entrant depuis la nuit des temps de plain-pied dans nos traditions, les autres diplômés partent pratiquement sur le même pied d’égalité pour les deux sexes nonobstant leurs origines, couleur de la peau, aspect physique, manière de se nipper, etc.

Autres critères pour le secteur privé

Une virée sommaire dans les différents organismes privés est des plus contrastantes avec ceux étatiques volet personnel y travaillant : Banques, hôtels, agences de voyage, assurances, centres commerciaux, boutiques de luxe, cliniques, cabinets médicaux et dentaires, Box dans les aéroports, etc. Prédominance écrasante du secteur féminin avec des préposées vous donnant l’impression de sortir tout droit d’un magazine publicitaire de mode (tenue vestimentaire dernier cri, maquillage savamment appliqué, parfum onctueux selon la saison, visage avenant en toutes circonstances, etc.). Choix délibérés des proprios et premiers responsables soucieux de s’entourer de créatures de rêve dans leur quotidien et d’en mettre plein la vue à leurs potentiels clients et autres concurrents.

Harcèlement à la clé

Nous nous empressons d’affirmer sans la moindre équivoque que cette pratique n’est heureusement pas l’apanage de la majorité des responsables. Mais elle est malheureusement solidement implantée dans les mœurs et us d’un grand nombre parmi ceux détenant le pouvoir d’offrir ou de refuser le blanc-seing aux désœuvrées à la recherche par tous les moyens à être recrutées. Des charges monstre à couvrir et ne pouvant souffrir le moindre temps de latence:  Sustenter leur famille, assurer les études à la fratrie, procurer les médicaments à des géniteurs atteints de maladies de longue durée donc plus en mesure de travailler, gommer la lourde ardoise chez l’épicier ( le boucher et le fruitier étant hors de considération et non concernés par l’affaire s’agissant d’un luxe impossible à s’offrir), amasser le loyer à honorer rubis sur l’ongle le 1er de chaque lois et pas le lendemain, etc. Deux possibilités s’offrent à ces jeunes  » proies ». Refuser d’emblée toutes manœuvres d’approche de la part d’un supérieur passé maitre dans le domaine du harcèlement en procédant par étapes de plus en plus pressantes allant de l’insidieuses à l’ouvertes carrément. La plupart des cas, les harcelées finissent par claquer la porte sans demander leurs restes soucieuses avant tout de préserver leur honneur, leur probité, leur respect de soi. D’autres ferment les yeux et marchent dans la combine tout en se jurant in-petto d’en tirer les dividendes les plus substantiels. Que de mariages officiels avec divorce arbitraire de la mère des enfants, que d’unions en blanc ( orfi), que de relations de concubinage à l’arrivée. Le fil conducteur de l’affaire étant le profit mutuel. Le patron sur le retour d’âge se délectant d’une jeunesse pimpante, d’une fraicheur régénérative pour son égo. La partie  » adverse » profitant des largesses financières prodiguées sans compter histoire de rentrer dans ses bonnes grâces (Villas, voyages, maisons de couture, cartes bancaires, hôtels de luxe, réceptions avec des soirées richement arrosées, etc. En filigramme, une fois le partenaire au boulot, direction le petit copain de toujours pour le combler de cadeaux et d’étrennes en compensation de son acceptation de la céder momentanément au patron…Il n’est pas rare qu’elle n’aille jusqu’à le présenter à son bailleur de fonds comme étant un proche cousin esseulé et démuni à héberger à l’occasion sous la même toit le temps qu’il dégote une colocation décente. Recherches qui s’éternisent on s’en doute, la proximité associée à la vengeance et au ressentiment entrant en jeu pour favoriser ce manège en catimini à trois…
Mohamed Sahbi RAMMAH