Toute la Tunisie Sportive et tous les férus du beau spectacle de se frotter les mains et de s’extasier à l’avance dans la perspective de suivre via les satellites (?) la rencontre amicale à avoir lieu le 27 Septembre entre notre onze représentatif et la sélection du Brésil dans le cadre de leur préparation à la phase finale de la coupe du monde édition Qatar 2022 quelque part en Europe dans un pays à déterminer ultérieurement. On parle beaucoup du Parc des Princes à Paris qui semble partir avec les suffrages en attendant l’aval des Français. Une seconde rencontre amicale contre les magiciens Sud-Américains après celle historique au stade El Menzah  » chez nous  » (SVP)un certain 6 Juin 1973 avec la parade miraculeuse de Attouga sur un tir meurtrier de Rivellino et qui a contraint notre keeper à quitter le terrain sur blessure. Une sortie qui continue à soulever la polémique et à faire couler beaucoup d’encre certains la qualifiant de diplomatique…

Nous réjouir ? plutôt nous lamenter, oui !

Côté jardin, notre sélection va se mesurer avec les ténors mondiaux et les commentaires les plus fous de fleurir sur les réseaux sociaux et autres manchettes des journaux avec des supputations des plus alléchantes en prévision des comparaisons entre les nôtres et les artistes de la Samba et les duels âpres à leur imposer par nos rugueux guerriers. En filigramme et côté cours, les avertis et ils ne sont pas légion se sentent dans leurs petits souliers et éprouvent la pire honte voire la plus lancinante meurtrissure dans leurs chairs les plus profondes et pour cause. 50 années, soit un demi-siècle après, notre cher pays ne dispose pas d’un terrain de jeu digne de recevoir comme il se doit nos valeureux adversaires. Ailleurs et pour ne citer personne, des états se sont érigés en moins que ça avec un essor fulgurant leur permettant aujourd’hui de recevoir sur leurs terres les compétitions internationales les plus huppées toutes disciplines et toutes catégories confondues. Du côté de chez nous, circulez il n’y a rien à voir avec des aires de jeu nous rappelant des champs de patate ou de maïs en jachère. Nos stades souffrent d’une infrastructure menaçant ruines. Des vestiaires vétustes, des douches où l’eau chaude manque régulièrement, des toilettes nauséabondes repoussantes et  débordant de détritus, etc. Qu’avons-nous fait durant ces cinq dernières décennies? Chadly Zouiten, El Menzah hors circuit. Radès pas tellement conforme aux normes internationales. Olympique de Sousse pourtant nouvellement aménagé ne satisfaisant guère les supporters Etoilés. Mustapha Ben Jannet et Taieb Mhiri trop vétustes pour le nombre impressionnant des mordus Monastiriens et Sfaxiens.

Agir en conséquence

Il est désolant que notre pays en arrive à cet état de décadence volet infrastructure sportive. Il serait grand temps que les responsables concernés prennent leurs responsabilités et se planchent avec efficience sur ce lourd dossier car il y va de l’image de marque de notre Tunisie et de l’avenir de nos futurs jeunes prouesses…
Mohamed Sahbi RAMMAH