La commission nationale pour la libération du journaliste et activiste politique, Ghassen Ben Khalifa, a réclamé sa libération immédiate sans conditions, estimant que le ministre de l’Intérieur, le ministre de la Justice et le président de la République sont responsables des abus commis à son encontre.

Dans une déclaration publiée, mercredi, par la commission, à l’issue de la réunion de ses membres au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la commission indique qu’une descente au domicile de Ben Khalifa a eu lieu par une dizaine de policiers en tenue civile et sans autorisation judiciaire.
 » Ils ont perquisitionné le domicile et saisi deux ordinateurs et une tablette électronique « , indique la commission.

D’après la commission, le journaliste a été enlevé par les forces de l’ordre, précisant que ses avocats ont été empêchés de le visiter au centre de détention de lutte antiterroriste d’El Gorjani.
Selon la commission, qui est composée d’avocats et d’activistes de la société civile, Ben Khalifa est poursuivi pour un lien  » inexistant  » entre le journaliste et une page appartenant au mouvement Ennahdha qui appelle au renversement de Kais saied.

« Il est mis en détention pour 5 jours malgré le fait que son dossier soit vide « , s’est-elle indignée. La commission a appelé toutes les forces vives à participer, vendredi, à un rassemblement de solidarité avec Ghassen Ben Khalifa devant le siège du SNJT.