Par Samia HARRAR

Pour avoir refusé de divulguer ses sources, après avoir écrit un article sur le démantèlement d’une cellule terroriste, le journaliste Khlifa Guesmi, correspondant de Mosaïque à Kairouan, écope d’une année de prison. Pendant ce temps, le chef de file des islamistes en Tunisie, se contente de faire de la figuration avant de repartir à chaque fois de bon pied, libre comme l’air, entouré de ses troupes qui ne craignent pas de l’acclamer inlassablement, comme un « Messie » de retour sur ses « terres promises ». Un Messie sur le retour plutôt, mais qui s’est bien arrangé, en amont, de noyer le « poisson », afin que d’autres paient à sa place, les « pots cassés », qui sont rien moins que des crimes terroristes, et des atteintes à la sûreté de l’État à répétition, qu’il se gardera bien de « parapher », en vieux routier de la chose politique, qui aura eu largement le temps de peaufiner, pendant ses années d’exil « doré » à Londres, tous les ressorts de cette fameuse « démocratie souverainiste », dont il est venu vanter les bienfaits en Tunisie, comme d’autres prêcheraient la « bonne parole », auprès de leurs « ouailles », en « l’évangélisant » à souhait pour mieux leur faire avaler la pilule. Avant qu’ils ne puissent se rendre compte qu’elle était amère, le pays était à sa « botte », ou presque, car, et comme le divulguera un enregistrement fuité de Ghannouchi, il lui restait à déplorer que l’Armée n’était pas garantie. Et que l’Institution sécuritaire qu’il avait pourtant réussi à infiltrer en partie, n’était pas tout à fait acquise non plus.

Un cadeau, sa « démocratie » ramenée en grande pompe, et plébiscitée par les artisans des fameux « printemps arabes », qui ont facilité aux islamistes, et à leur tête, leur « chef » Ghannouchi, la tâche à laquelle ils se sont attelées avec bonheur : détruire notre pays.

Il paraît que les Russes, qui ont beaucoup d’humour, en évoquant cette fameuse « démocratie participative » et la démocratie tout court, avaient déclaré que c’était exactement la différence qu’il pouvait y avoir, entre une chaise… et une chaise électrique. Fin de citation. Ce qui nous ramène à l’affaire du journaliste Khlifa Guesmi, qui va peut-être, après appel, être injustement écroué, après avoir été jugé selon la loi anti-terroriste, et non selon le décret 115, qui régit la profession. Tandis que Rached Ghannouchi, démocratiquement parlant, court toujours…