Le projet relatif au plan de développement pour la période 2023/2025 a été adopté, mardi, lors d’un conseil ministériel présidé par la Cheffe du gouvernement, Najla Bouden au palais de la Kasbah.
L’élaboration de ce projet a été lancé, au début de 2022, par le ministère de l’Economie et de planification en collaboration avec tous les ministères et les structures publiques aux niveaux central et régional et avec la participation de représentants d’organisations nationales, d’organismes, de la société civiles et d’experts intéressés par la question de développement.
Le plan de développement 2023/2025 comporte l’ensemble de priorités, de politiques et de programmes de développement sectoriels et régionaux, et ce, dans le cadre des orientations de la vision stratégique de la Tunisie à l’horizon de 2035 et le programme national de réformes structurelles pour la prochaine période.
Le plan en question porte également sur les projets prioritaires d’investissement public proposés aux niveaux régional et sectoriel.. Il s’est basé essentiellement sur des axes qui tiennent compte notamment de la conjoncture internationale et régionale et des équilibres globaux, dont les réformes envisagées pour la période 2023-2025 et l’instauration des fondements de l’incitation à entrepreneuriat et à l’investissement privé.
Il s’agit également de l’amélioration du climat d’affaires, outre la concrétisation du partenariat Public/Privé, le développement du capital humain, le renforcement de l’intégration sociale, l’appui aux efforts de développement régional et l’impulsion de l’économie du savoir et de l’économie verte, outre l’aménagement urbain.
Le nouveau plan de développement 2023/2025 intervient dans une conjoncture délicate que traverse la Tunisie sur les plans économique, financier et social, et qui s’est intensifiée à cause des crises mondiales récurrentes survenues ces dernières années, dont figure en premier lieu la pandémie de Covid-19, puis le déclenchement de la guerre Russo-ukrainienne, et les graves répercussions des deux crises sur les moteurs de croissance et sur les finances publiques, lesquels posent des défis et des enjeux majeurs, notamment au niveau de la relance de l’activité économique et des investissements, la création de nouvelles opportunités d’emploi et le renforcement des acquis sociaux. Le document du plan a été élaboré dans le cadre d’un processus de travaux techniques qui ont été axés sur l’examen des problèmes posés, la définition des orientations stratégiques et de les fixer dans les rapports des comités régionaux et sectoriels. Il s’agit également de présenter les projets d’investissement en les classant selon la priorité, l’état de préparation à la mise en œuvre et la rentabilité économique, sociale et environnementale, dans un cadre participatif regroupant des représentants d’agences, de secteurs, d’organisations, d’organismes nationaux, de la société civile et d’experts.