Le groupe Resist pour une alternative socialiste, le PPDS ( Parti patriotique démocratique socialiste ), le Parti Socialiste, Al Massar ( la Voie démocratique et sociale ), Al Watad ( Parti unifié des patriotes démocrates ) et la coalition Soumoud ont appelé, à travers un communiqué conjoint, à manifester le 14 janvier prochain devant le ministère de l’Intérieur à partir de 10h:30 du matin. D’après le texte de l’appel à manifestation, lancé par les 6 organismes politiques mentionnés, ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la révolution et vise également à protester contre « les conditions économiques et sociales »…

Lors d’une déclaration accordée au Temps News, l’activiste politique et le membre fondateur du groupe Resist pour une alternative socialiste, Wael Naouar, a indiqué que 12 ans après la Révolution, Il s’agit toujours et encore de l’absence de tout changement au niveau des politiques gouvernementales adoptées. Tout en soulignant que cette commémoration aura lieu malgré « la fragilité et l’insuffisance des revendications de la révolution du 17 décembre-14 janvier, Naouar a mentionné, en outre, qu’une « seconde révolte est devenue nécessaire pour accomplir les tâches nationales et démocratiques que le processus 17-14 a échoué à atteindre » tout en notant que la manifestation, prévue se tenir le 14 janvier prochain, sera l’occasion pour exprimer « la poursuite des luttes contre le régime de Kais Saied et ses choix ». Il a souligné dans le même contexte que le fait d’avoir choisi les alentours du ministère de l’intérieur comme lieu pour cette manifestation est basé principalement sur les deux raisons suivantes :  « le symbolisme du rassemblement du peuple tunisien devant le siège du Ministère de l’intérieur en 2011 » et « la volonté de s’éloigner de l’endroit où le Front du Salut  serait  présent, et ce, en guise de réaffirmation de la position considérant le Parti d’Ennahdha comme la principale force qui a contrarié la révolution ». 

« Indépendamment des différences ( quant aux : tendances de modernisme, orientations rétrogrades, les diverses perceptions du système politique, etc…), tous les gouvernements et les alliances gouvernementales ont continué, jusqu’à ce jour, à adopter les mêmes orientations et choix économiques et sociaux menés avant la révolution », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Et bien sûr, nous ne pouvons pas rater cette occasion pour exprimer la poursuite de notre résistance au régime dans sa nouvelle forme  » populiste  » surtout après l’intensification de l’attaque de Kais Saied contre la liberté du peuple tunisien et sa subsistance en poursuivant les mêmes choix plus férocement. D’ailleurs, la loi de finances 2023 en fait la preuve ». 

 

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