Depuis la parution du décret présidentiel n° 2021-223 du 7 décembre 2021, fixant dans son article premier le 17 décembre comme jour férié et date officielle pour fêter la révolution au lieu du 14 janvier, une large controverse autour de la séparation de la date du 17 décembre du 14 janvier accompagne la commémoration de la révolution… Et Compte tenu que cette révolution a 386 Martyrs et environ 7363 blessés, nous sommes adressés à l’un des blessés de la révolution qui ont une priorité morale et éthique à cet égard, et qui sont plus dignes de s’y exprimer et d’être entendus… 

Interviewé par le Temps News, le blessé de la révolution Mouslim Gasdallah a indiqué que ce qui compte vraiment, pour les blessés de la révolution, c’est la réalisation et la concrétisation des revendications de la révolution et la reconnaissance de tous les détails et les sacrifices qui doivent êtres ancrés dans l’histoire de ce pays. 

« Nous ne demandons rien de matériel et même nos demandes relatives à la publication des listes officielles qui reconnaissent les rôles de tout le monde et incluent les noms de tout le monde s’inscrivent dans le cadre de diligence pour que l’historique soit correctement écrit. D’autre part, et pendant que ces débats autour des dates se déroulent, je veux attirer l’attention sur le fait que la situation du pays est difficile et que les citoyens souffrent de différentes difficultés de vie. La meilleure chose à faire est donc de leur prêter attention et d’améliorer leur situation … Seulement cela pourrait traduire l’accomplissement des promesses de la révolution dans son intégralité…», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Je veux m’interroger, par cette occasion, sur de l’ouverture de la Fondation Fidaa. Malgré les recommandations adressées plus d’une fois à la Cheffe du Gouvernement de la part du Président de la République concernant le lancement des activités de cette institution, on n’a rien vu jusqu’à présent et nous voulons comprendre les raisons de cette procrastination …». 

L’article 5 du décret-loi n° 2022- 20 du 9 avril 2022, relatif à la Fondation Fidaa pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés, stipule que « La Fondation Fidaa est chargée notamment de ce qui suit : La prévoyance des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés, et la prise des mesures nécessaires à même de garantir leur obtention des droits et avantages qui leur sont alloués par le présent décret-loi et par la législation en vigueur, L’assistance, l’appui et prise en charge des victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés, dans tous les domaines dont notamment sanitaires, matérielles, sociales et d’enseignement, La mise en place et l’actualisation d’une base de données concernant les victimes d’actes de terrorisme parmi les militaires, les agents des forces de sécurité intérieure et des douanes ainsi que les ayants droit des martyrs de la révolution et ses blessés, Sauvegarder la mémoire des martyrs d’actes de terrorisme et de la révolution, et commémorer leur mémoire et rendre hommage à leurs sacrifices à travers des programmes et manifestations organisés en coordination avec les parties intéressées, L’accès à la composition des diverses commissions nationales et ministérielles ayant trait aux attributions de la Fondation, Emettre l’avis sur les projets des textes législatifs et réglementaires qui leurs sont soumis ». 

Rym CHAABANI