« Le président Kais Saïed est devenu désormais le problème et ne peut aucunement faire partie de la solution », a estimé Ghazi Chaouachi, ancien secrétaire général d’Attayar, dans une déclaration à la TAP en marge des commémorations du 14 janvier. D’après lui, l’initiative pour le salut a franchi des étapes importantes, soulignant qu’il s’agit bien d’une  » initiative qui associe des indépendants et des militants des droits de l’homme et qui « n’a rien à voir avec le président de la République », selon ses mots. « Les concertations et échanges menés vont aujourd’hui bon train, en attendant de finaliser un projet qui devrait être mis à la disposition des différents acteurs, experts, politiciens et opinion publique, a-t-il notamment assuré.

 » Notre initiative vise à  » remettre la Tunisie sur la voie démocratique, institutionnelle et participative avec tous ceux qui sont soucieux de sauver le pays. », a-t-il fait savoir, soulignant que le président Kais Saied rejette tout dialogue ou initiative.  » Nous sommes face à un président qui s’arroge à lui seul le droit de dire la vérité, de trouver les solutions pour la Tunisie et l’Humanité tout entière « , a-t-il lâché. Il s’est déclaré profondément convaincu que le président « ne peut et ne devrait pas être associé à une quelconque initiative pour le salut du pays.  »

Chaouchi n’a pas donné plus de détails sur les noms des personnalités ayant pris part à l’élaboration de cette initiative, assurant en contrepartie qu’il s’agit bien de  » figures éminentes  » de la scène politique.  » Les clauses de cette initiative seront ultérieurement présentées à l’opinion publique, en attendant l’achèvement des consultations pour obtenir un consensus national, a-t-il encore dit. Chaouchi a affirmé que l’opposition et les élites « ont reçu un message fort du peuple » lors des élections du 17 décembre 2022. Raison pour laquelle, nous œuvrons aujourd’hui de concert à « trouver une alternative participative, sociale, démocratique autour de laquelle un consensus national puisse se construire, de manière à permettre de transcender cette division et de surmonter la crise que traverse le pays.