Le mouvement « La Tunisie en avant » a insisté sur l’égalité de tous devant la loi concernant les demandes en justice et la reddition de comptes, loin de toute forme d’immunité, qu’elle soit financière ou politique. La Tunisie en avant » a dénoncé les campagnes de diffamation et les opinion hâtives émises sur des crimes aussi graves, selon les déclarations officielles, dès lors qu’il s’agit de la constitution d’entente pour renverser le pouvoir ou planifier l’assassinat du président de la République.
Le mouvement a rappelé, jeudi, dans une déclaration, que la reddition de comptes a toujours été une requête populaire avec l’appui de toutes les forces progressistes afin de lever le voile sur les assassinats politiques, l’envoi des jeunes en Syrie, la mauvaise gestion des biens publics et les sources de l’argent sale.
Cette déclaration intervient suite à la série d’arrestations ayant ciblé, récemment, des activistes dans le domaine politique, médiatique, judiciaire et financier.
Le parti a condamné toute forme d’ingérence dans les affaires internes du pays et les tentatives de recourir à des forces étrangères visant à créer un climat de tension sociale et provoquer des manifestations populaires pour faire tomber le pouvoir en place.
Sur un autre plan, le mouvement a rappelé l’importance de respecter l’article 37 de la Constitution qui garantit la liberté de l’opinion, de l’expression et de l’information. Une garantie pour les médias de choisir leurs lignes éditoriales, a-t-il souligné.