Le président de la République a souligné lors d’une visite qu’il a effectuée, le 22 février 2023, au siège de la Société tunisienne des industries pharmaceutiques à Ben Arous, la nécessité d’attribuer la responsabilité à toute personne cherchant à « saboter le pays et à opprimer les citoyens ».

Lors de cette visite, Saied a inspecté plusieurs entrepôts de l’entreprise où des médicaments périmés étaient stockés. Selon la même source, » certaines personnes « périmées » cherchent à revenir, c’est pourquoi ils lancent leurs campagnes enragées en collaboration avec des entités douteuses pour frapper l’État ».  Dans le même contexte, Saied a précisé que cette situation est « inacceptable » étant donné la perte de nombreux médicaments dans les pharmacies.

Le chef de l’Etat a accusé certains lobbies de « chercher à s’emparer du secteur pharmaceutique et à compromettre la santé des citoyens ». Il a appelé le pouvoir judiciaire à appliquer la loi et à charger les responsabilités, car le pays vit une « guerre de libération nationale contre ceux qui portent la pensée criminelle de détruire l’État », selon ses dires.

D’après Saied,  la Tunisie dispose des moyens et des compétences pour produire des médicaments, appelant à une collaboration pour sauver l’État et la patrie et faire des entreprises nationales des institutions rentables et financièrement équilibrées. Il a souligné que l’atteinte des véritables équilibres financiers et l’autonomisation du peuple de son droit à la santé, au logement, à l’éducation et à une vie digne « ne peuvent être réalisés qu’en « nettoyant » l’administration et le pays des agents de l’étranger et des groupes d’intérêts, et de ceux qui cherchent à frapper l’État et à opprimer les citoyens ». Il a également critiqué ceux qui appellent à un dialogue national, se demandant quel est l’intérêt de lancer un dialogue après les élections législatives, les exhortant à prendre connaissance de la situation du peuple tunisien, qui vit dans la pauvreté, la misère et la marginalisation, « alors qu’ils parlent aux médias et profitent des millions », selon ses dires.

 

Ghada