423 mouvements de protestation ont été enregistrés en février dernier, dont 116 manifestations dans le gouvernorat de Tunis, 34 à Sidi Bouzid, 33 à Kébili, 03 à Tozeur et 03 à Béja. 20% des manifestants étaient des étudiants et 16% étaient des habitants qui dénonçaient l’absence des services de base, d’après un rapport publié par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

D’après la même source, les mouvements sociaux ont baissé de 18,6% en février dernier comparativement au mois de janvier de la même année. Selon le FTDES, les mouvements de protestation ont baissé en raison de la politique sécuritaire adoptée par le gouvernement, les menaces, et l’absence de réactivité par rapport aux revendications exprimées par les citoyens.

Les mouvements de protestation ont été observés par des fonctionnaires, des ouvriers, des journalistes, des enseignants, des parents et des jeunes. 44% des revendications étaient administratives, 40% pour des raisons économiques et sociales, 11% pour des raisons politiques et 8% des revendications étaient liées à l’infrastructure. A noter que 35% des manifestations étaient sous forme de sit-in, selon le rapport.