Synopsis

Stade International du Caire

Pelouse en très bon état

Temps chaud

Public peu nombreux

Arbitre : Ibrahim Kalilou Traoré.

But : Houssein Chahat (22’) pour Al Ahly

Avertissements : Ali Maâloul (Al Ahly) – Fousseny Coulibaly (EST)

Formations :

Al Ahly : Ali Lotfi – Mohamed Henny – Yasser Ibrahim – Mohamed Abdelmoneêm – Ali Maâloul (Khaled Abdelfattah) – Marouane Attia (Mahmoud El Soulia) – Aliou Dyang – Percy Tao – Hamdi Fethi – Mahmoud Kahraba – Houssein Chahat.

ES Tunis : Sedki Debchi – Mohamed Ben Ali – Mohamed Mine Tougaï – Yassine Meriah – Mohamed Amine Ben Hmida – Fousseny Coulibaly – Anice Badri (Moôtez Zaddem) – Ghaieth Ouahabi (Sabir Bougrine) – Mohamed Ali Ben Romdhane – Rached Arfaoui (Farouk Mimouni)– Mohamed Ali Ben Hamouda.

 

L’EST n’a pas réussi à refaire son retard, ni de relever le défi se faisant prendre pour la seconde fois consécutive par Al Ahly qui a confirmé sa victoire du match aller, s’imposant devant ses supporters grâce à un but de Shahat qui a été fatal pour les « sang et or » qui voient ainsi leur aventure en Ligue des Champions s’arrêter au stade des demi-finales.

Pour ce match, les deux entraîneurs Koller et Boussaïdi ont reconduit les mêmes formations qui ont disputé le match aller. Seul le gardien Mohamed Eshennawy a manqué à l’appel dans les bois d’Al Ahly, tandis que du côté de l’EST, Ghaieth Ouahabi a pris la place de Moôtez Zaddem et Anice Badri a remplacé Sabir Bougrine à la recherche de plus de profondeur offensive qui a terriblement manqué à l’équipe ces derniers temps. Mais là où Boussaïdi a innové, c’est sur le banc où avaient pris place Farouk Mimouni oublié par Maâloul ainsi que les deux internationaux juniors le gardien Amen Allah Memiche et le latéral droit Amen Allah Moujahed.

Aux premières touches de balles, il était clair que les Ahlaouis ne voulaient pas prendre trop de risques de peur de se faire prendre par derrière et ont préféré temporiser au milieu du terrain. En face le désir de réhabilitation était visible chez les espérantistes qui se sont créés une belle occasion dès la troisième minute, mais le tir de Ben Hamouda a été repoussé en corner par Yasser Ibrahim. A la remise en jeu, Mahmoud Kahraba a failli donner l’avantage à Al Ahly, sa reprise a été repoussé par la transversale (5’). C’était suffisant pour que le match soit lancé avec une approche offensive du côté de l’EST grâce à la mobilité de Anice Badri sur le couloir gauche et une plus grande disponibilité de Ben Romdhane à la récupération du ballon.

Tout au long des 20 premières minutes, le côté droit de l’EST a été très en vue et l’apport de Mohamed Ben Ali était assez considérable avec beaucoup de complicité avec Racher Arfaoui donnant du fil à retordre à Ali Maâloul et Mohamed Abdelmoneêm. Mais les efforts des « sang et or » ont été mal récompensés et sur un contre sur le couloir gauche, suite à une nouvelle bévue de Yassine Meriah, Houssein Chahat a réussi à lober Sedki Debchi sorti hasardeusement à sa rencontre et ouvrir la marque pour Al Ahly (22’). Un but qui a eu l’effet d’une douche écossaise pour les espérantistes, car à partir de là, les Egyptiens mis en confiance, ont mis le pied sur le ballon et ont réussi leur football, mettant la pression sur une équipe espérantiste sans griffes et sans solutions aussi bien à l’entrejeu où Coulibaly faisait de la figuration, qu’en phases offensives.

De retour sur le terrain après la pause, les Egyptiens ont continué à monopoliser le ballon, optant pour des échanges courts avec de longues transversales vers Chahat et Tao. La domination des locaux été flagrantes pendant près de la demi-heure qui a suivi, mais les défenseurs et particulièrement Mohamed Amine Tougaï et Yassine Meriah sont parvenus à se montrer imprenables, s’opposant aux tentatives de Kahraba et Shahat et mettant sous contrôle Tao. Il a fallu attendre l’heure de jeu pour voir Moôtez Zaddem prendre la place de Anice Badri. Un changement suivi de la première alerte espérantiste sur un corner obtenu par Zaddem et repris de la tête par Ouahabi dans les bras de Ali Lotfi (63’). Les rentrées tardives de Farouk Mimouni et Sabir Bougrine n’ont pas été d’un grand secours pour l’équipe qui a continué à subir la loi adverse.

Hédi Rassaâ