L’association Aswat Nissa, qui s’oppose à l’amendement de la loi n° 2017-58 relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, a présenté un ensemble d’arguments et de raisons pour lesquelles cette loi ne devrait pas être modifiée.

D’après Aswat Nissa, le refus de tout amendement de la loi en question est justifié par un ensemble d’arguments, y compris les raisons qui suivent : « L’absence de toute approche participative traduite par le lancement de l’initiative ministérielle sans consulter au préalable la société civile et les autres ministères chargés de l’application de la loi et sans demander leur avis en tant que parties prenantes concernées par le contact direct avec les femmes victimes de violences » et « le fait de ne pas prendre en considération les recommandations et propositions présentées de la part de la société civile à plusieurs reprises qui contredit la possibilité d’une interaction de partenariat ou de collaboration ».

Pour rappel, la Dynamique féministe a exprimé, dans un communiqué datant du 13 juin 2023, son refus de tout amendement ou révision de la loi organique n° 2017-58, relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes, soulignant que, « dans les conditions actuelles de déficit d’application », la loi en question nécessite une consolidation et non pas une révision.

Après avoir invité seulement deux associations de femmes pour participer aux travaux de la commission sectorielle récemment formée au sein du MAFFES pour examiner le projet de révision de la loi 2017-58, les composantes de la Dynamique Féministe, réunies en urgence le 11 et 12 juin 2023, ont dénoncé, en outre,  ce qui a été considéré comme « procédé ministériel sélectif consistant à distinguer les partenaires en optant pour les unes et en méconnaissant les autres , et ont également réitéré leur attachement à « la cohésion de la Dynamique fondée sur l’égale représentativité de ses diverses composantes et le respect mutuel de la singularité de chacune ».

Rym