Par Hédi CHERIF (sociologue)

 »Lanterne » un chef d’œuvre réalisé et publié récemment par le jeune auteur Amine Ben Nasr, âgé de 17 ans. Par cette œuvre très distinguée, au risque de me tromper, et sans exagération aucune, Amine Ben Nasr en sa qualité de jeune écrivain, creuse bien l’écart et fait la différence, à tous les niveaux. En sa qualité de jeune artiste, musicien, peintre et écrivain, féru de lecture, il s’est situé déjà sous d’autres cieux. Ceux de l’art, de la littérature, de la créativité et de l’excellence. C’est un jeune hors norme, il est fortement armé de  »dons jusqu’aux’ dents ». Que Dieu le protège de tous les maux.

Malgré son jeune âge, cet auteur, maîtrise parfaitement l’art et la manière de séduire ses lecteurs par sa belle plume, par ses tournures très recherchées, et par le choix du verbe comme par son agencement dans tous les temps, avec une facilité étonnante.

Dans un style de vrai romancier très original, il fait tout, pour nous engager tout le long de ses récits, dans une lecture des faits et d’événements pleins de contrastes, allant de ceux qui sont choquants, et émouvants à ceux qui sont fort chargés de sentiments d’amour et d’affection. Des faits qui forcent beaucoup de questionnements sur les aléas de la vie d’ordre conjugal, familial, scolaire et sociétal.

Ces évènements, repris tout le long de son roman de presque de deux cents cinquante pages, sont souvent nourris d’une inspiration et d’une imagination, sans frontière, une inspiration qui va au-delà de notre réalité Tuniso-tunisienne, au-delà de notre  »tunisienneté ‘. Une inspiration et une imagination que seul ce jeune écrivain talentueux connaît les secrets.

J’ai eu le plaisir de lire ce roman dans la fascination qui vénère, et dans l’étonnement qui prépare au doute.

A mon humble sens, une œuvre d’art, de cette qualité n’est pas un fait du hasard, bien au contraire, elle trouve son sens dans des atouts artistiques pluridisciplinaires innés, mais aussi dans d’autres acquis, tous hors du commun, et harmonieusement bien agencés, des atouts qui captent l’attention et qui augmentent à la fois une fascination qui vénère et un étonnement qui prépare au doute, et qui forcent le débat sur des dons, sur des talents, et sur des atouts acquis, précocement.

Quels sont les dessous et les secrets d’un tel exploit pluridisciplinaire précoce en matière ?

_ D’intelligence verbolinguistique, et littéraire fascinante qui élève un si jeune écrivain au palier des chevaliers de la plume.

_ De pouvoir d’inspiration d’imagination et de description minutieuse des faits

_ De spécificités environnementales, familiales, scolaires et sociétales.

Que cet exploit, si bien fait et si bien meublé, soit bien explicité, dévoilé, et bien partagé, de manière à en faire d’autres auprès de notre jeunesse.

Peut-on parler vraiment de la naissance d’un  »Yasmina Khadhra tunisien » ? Pourquoi pas.

Bravo et encore plus de réalisations et d’exploits.