Depuis leur plus tendre enfance, de nombreux élèves et étudiants partagent un rêve commun : celui d’obtenir d’excellents résultats scolaires et de briller lors des concours, dans l’unique but de poursuivre leurs études à l’étranger. Pour les lauréats du baccalauréat, lorsqu’on leur demande quelles sont leurs ambitions et leurs prochaines étapes, leurs chemins et leurs filières  peuvent varier, mais leurs aspirations convergent vers un seul point : des études à l’étranger. Obtenir une bourse à l’étranger n’est plus seulement un simple rêve pour ces jeunes Tunisiens, mais une véritable quête. Cette opportunité est synonyme d’une garantie d’un avenir meilleur qui leur permettra d’étudier dans des universités internationales.  

Dans ce contexte, des initiatives ont été mises en place pour répondre à cette ambition partagée par de nombreux Tunisiens. Il a été décidé d’augmenter le nombre de bourses accordées aux étudiants tunisiens souhaitant poursuivre leurs études universitaires en Hongrie de 200 à 250 bourses universitaires par an, conformément à un protocole additionnel à un mémorandum d’entente entre le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et le ministère des affaires étrangères et du commerce de Hongrie.

Le protocole a été signé, le 13 octobre 2023, par le ministre de l’enseignement supérieur, Moncef Boukthir, et l’ambassadeur de Hongrie en Tunisie, Lagos Mil, selon un communiqué du ministère de l’enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le mémorandum d’entente s’inscrit dans le cadre du programme de bourses hongrois (Stipendium Hungaricum) au titre des années 2023-2025, lit-on sur le site de l’agence TAP.

Des bourses universitaires sont offertes aux étudiants tunisiens pour poursuivre leurs études supérieures dans des universités publiques en Hongrie dans plusieurs cycles (licence, master et doctorat) et dans plusieurs spécialités (sciences médicales et de la santé, sciences agricoles, arts et sciences humaines, sciences sociales, informatique, sciences des technologies de l’information, sciences juridiques, sciences économiques, ingénierie, sport, sciences naturelles, arts, sciences politiques et gouvernance…)

Rappelons que les offices des œuvres universitaires pour le nord, le centre et le sud ont publié sur leurs pages officielles Facebook le calendrier de dépôt des demandes de bourses et prêts universitaires pour l’année universitaire 2023-2024.

Les admis à l’examen du baccalauréat 2023 peuvent remplir le formulaire en ligne du 1er septembre au 31 octobre 2023. Le dernier délai de dépôt des candidatures a été fixé le 15 novembre 2023.

La réception des demandes de renouvellement des bourses et prêts universitaires se déroule du 6 septembre au 30 novembre 2023. La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 15 décembre 2023.

Les anciens étudiants n’ayant pas obtenu auparavant de bourses ou de prêts peuvent déposer leurs demandes du 6 septembre au 30 novembre 2023. La date limite de dépôt des dossiers ne doit pas dépasser le 15 décembre 2023.

Les étudiants issus de familles résidant à l’étranger peuvent remplir le formulaire en ligne du 1er septembre au 15 décembre 2023. La date limite d’envoi des dossiers aux missions diplomatiques a été fixée au 15 janvier 2024.

Les étudiants en master peuvent présenter les demandes de bourses et prêts universitaires du 6 septembre au 31 décembre 2023. La date limite d’envoi des dossiers a été fixée au 15 janvier 2024.

Pour les doctorants, les demandes en ligne doivent être envoyées du 5 octobre au 30 avril 2024. La date limite d’envoi des dossiers a été fixée au 15 mai 2024

D’après le décret gouvernemental n° 2020-33 du 17 janvier 2020, modifiant le décret gouvernemental n° 2017-369 du 15 mars 2017, modifiant le décret n° 99-1544 du 15 juillet 1999, relatif à l’octroi des crédits universitaires par les deux caisses de sécurité sociale, les caisses de sécurité sociale peuvent accorder à leurs affiliés des prêts pour le financement des études universitaires de leurs enfants poursuivant l’enseignement supérieur, et ce, selon les conditions et modalités prévues par le présent décret, lit-on dans le premier article. A noter que selon le cinquième article, l’affilié en activité ou bénéficiaire d’une pension et le conjoint survivant bénéficiaire d’une pension bénéficient de ces prêts, selon le deuxième article. Et d’ajouter que  d’après le troisième article, le bénéfice des prêts prévus à l’article premier du présent décret est accordé lorsque certaines conditions suivantes sont remplies.

Etre en activité ou bénéficiaire d’une pension, avoir une durée d’affiliation minimale à la sécurité sociale de deux trimestres, avoir un revenu annuel de l’affilié et de son conjoint doit varier entre une fois et quatre fois et demi le salaire annuel minimum interprofessionnel garanti régime de 48 heures de travail par semaine figurent parmi les conditions inhérentes à l’affilié.

Être inscrit dans un établissement public d’enseignement supérieur, ne pas être bénéficiaire d’une bourse universitaire nationale ou d’une bourse dans le cadre de la coopération ou d’un prêt universitaire accordé par l’Etat et le non exercice d’une activité rémunérée sont les conditions inhérentes à l’étudiant Au cas où les deux parents sont des assurés sociaux, il n’est consenti qu’un seul prêt au titre d’un même étudiant et d’une même année universitaire. (Article 4)

Il est à mentionner que le montant du prêt accordé par les caisses de sécurité sociale est égal au montant de la bourse universitaire servie par l’Etat. Le prêt accordé porte intérêt de 3% par an. Les modalités et procédures d’octroi des prêts particulières à chaque catégorie d’assurés sociaux sont fixées par arrêté du ministre des affaires sociales, lit-on encore dans le décret susmentionné.

 

Ghada DHAOUADI