Tera Finances, la société spécialisée dans le conseil, en investissements financiers et boursiers et la fourniture de solutions et outils d’aide à la décision en investissements sur les marchés financiers et  leader dans l’analyse macroéconomique  organise au cours du mois de décembre courant via Tera-training  deux séminaires. Le premier  séminaire s’ouvre demain et s’étalera au 8 décembre.

Un premier séminaire qui s’étalera sur deux jours et demi le 6-7 et 8 décembre 2023 portera sur le thème « Méthodologie et pratique de l’évaluation d‘entreprise ». Ce séminaire animé par MoezHadidane est  l’occasion aux participants de maitriser 15 méthodes d’évaluation les plus usuelles relevant des approches Patrimoniales, Analogiques, Dynamiques, Combinées et Agrégés tout en simulant ces méthodes sur des cas réel (une entreprise non cotées et une cotée). Avec l’étude de cas pratique, le participant aura l’occasion d’explorer le site web Damodaran online et extraire les paramètres des modèles d‘évaluation en particulier le Default Spread, Country Risk Premium, EquityRisk Premium, le Beta endetté, le béta désendetté et beta anglosaxon (corrigé du cash).

Un second séminaire de deux jours et demi le 21-22 et 23 décembre 2023 coanimé par MoezHadidane et Anis Wahabi portera sur le thème « Comment évaluer une banque sous contraintes règlementaires des normes prudentielles » selon les méthodes les plus utilisées par les grands cabinets d’expertise et d’ingénierie financière ». Ce séminaire focalisera sur la problématique et la méthodologie de calcul de la prime de risque en monnaie locale mais aussi et surtout en monnaie étrangère à travers le modèle de Damodaran basé sur les paramètres de rating pays, risque de défaut souverain et Country Risk Premium (CRP) permettant d’aboutir au calcul de l’EquityRisk Premium (ERP). Le séminaire traitera également des effets de la norme IFRS 9 sur la valeur des fonds propres des banques tunisiennes.

En Tunisie, les banques font face à une mutation de leur environnement qui sera marqué par la migration progressive vers les standards de Bâle III, l’adoption des normes IFRS, l’exposition croissante des banques envers l’État (Fitch CCC- et Moody’s Caa2) et les entreprises publiques et la présence de l’État dans le capital de 12 banques dont 6 participations directes non majoritaires.

Cet environnement ne sera pas sans conséquences sur la valeur marchande future des fonds propres des banques et ce en plus d’éventuelles restructurations stratégiques des participations de l’État. Il est par conséquent utile de d’approcher la valeur des banques du côté des investisseurs tunisiens mais aussi du côté des investisseurs étrangers