Synopsis

Stade H. Agrébi à Radès

Temps froid

Pelouse en bon état

Assistance nombreuse

Arbitre : Ali Mahmood Ismaïl (Soudan)

Buts : Kingsley Edwuo (6’ – 45’), Ramy Bédoui (62’) pour le CA

Avertissement : Inelagwu Odeh, Albert Korvah (Rivers) – Adem Taoues (CA)

Formations :

C Africain : Moez Hassen – Ghaieth Zaâlouni – Taoufik Cherifi – Ramy Bedoui (Ameur Omrani) – Adem Taoues – Chiheb Laâbidi – Ahmed Khalil – Rached Arfaoui (Wissem Ben Yahia) – Bassem Srarfi (Adem Garrab) – Hamdi Laâbidi (Taieb Meziani) – Kingsley Edwuo.

Rivers United : A. Akande – E.K Godswiil – T. Emekayi (Uche) – O.C Anthony – Inelagwu Odeh – F. Mohammed (Bernard Kouassey) – A. Okejepha – S.A Antwi (Albert Korvah)– J. Onoja – N.N Nwagua (Asiegbu) – Youg Oyowah.

Après sa défaite au Nigéria face à son adversaire Nigérian, et après une prestation en demi-teinte une semaine auparavant, le Club Africain était appelé à renouer avec le succès de remporter les points de la victoire. Mission accompli avec une large victoire et une prestation exemplaire en seconde mi-temps, avec un grand pas pour la qualification aux quarts de finale.

Saïd Saïbi sur un siège éjectable a apporté des changements à la formation rentrante à la recherche de plus de manière dans le jeu des siens et avec une option plus offensive. Il a ainsi apporté des changements à son bloc arrière avec le retour de Ramy Bedoui dans l’axe et Adem Taoues sur le flanc, la titularisation de Chiheb Laâbidi à l’entrejeu et celle de l’autre Laâbidi, Hamdi en attaque aux côtés de Kingsley Edwuo. Il était clair que Saïbi a cherché la profondeur offensive.

Soutenus par un très grand nombre de supporters qui ont bravé le froid pour venir faire leur show habituel et porter leurs joueurs, les Clubistes n’ont mis qu’une seule minute pour passer à l’attaque et mettre la pression sur les Nigérians. Cette pression et la détermination ont mené les Clubistes à prendre l’avantage dès la 6ème minute sur un but de Kingsley Edwuo après un corner de Bassem Srarfi et un mauvais dégagement du gardien.

Menés au score, les Nigérians ont vite réagi, portant le danger devant les bois de Moez Hassen par un pressing haut, mais le regroupement des Clubistes pour assurer la couverture, tout en procédant par des contres pour profiter des espaces concédés par leurs adversaires. Une fois l’orage passé, les Clubistes sont repassés à l’attaque et un échange entre Adem Taoues et Bassem Srarfi a semé la panique dans les rangs adverses. Mais au fil des minutes, les Clubistes ont trouvé du mal à assurer une bonne relance ou à prendre le dessus au niveau de l’entrejeu où, les Nigérians se sont montrés plus appliqués et plus précis dans les échanges. Durant les 20 minutes qui ont suivi, les Clubistes se sont mis à 10 pour faire face à la ruée Nigériane qui a atteint durant ce temps 68% de possession du ballon. Toutefois, malgré cette domination, les joueurs de Rivers n’ont jamais mis les Clubistes en danger.

Résistants en défense, les Clubistes ont tout de même réussi à doubler la marque avant le retour aux vestiaires grâce à Kingsley Edwuo encore qui a profité d’une passe d’un défenseur adverse pour tirer en force et doubler la marque (45’).

Encouragés par cette réussite, les Clubistes sont revenus en seconde période, mieux appliqués et plus portés vers l’attaque, pour se procurer une première occasion après une percée de Adem Taoues, ponctué par un tir de Kingsley Edwuo mal cadré. En face, les Nigérians touchés moralement se sont montrés moins tranchants.

Durant ce temps, les Clubistes ont mieux combiné, assuré une meilleure prestation avec beaucoup de maîtrise collective, se procurant au passage des occasions, deux de Hamdi Laâbidi et deux de Bassem Srarfi sur corner direct. Sur un autre, c’est Ramy Bédoui qui allait reprendre de la tête et tripler la marque (62’). Dès lors, les clubistes ont été euphoriques et dangereux à chaque accélération sous les encouragements de leurs supporters. A 3/0, les Clubistes se sont contentés de gérer leur avance, ce qui a permis à leurs adversaires de remonter le terrain, mais sans jamais parvenir à inquiéter Moez Hassen.

Hédi Rassaâ