Le crime de génocide qui se profile en Palestine au vu et au su du monde entier et dont la cruauté n’a de cesse de marquer les esprits ne vise pas une faction ou un mouvement bien déterminé mais plutôt cible  » l’existence  » d’un peuple tout entier, a fait savoir le président de la République, Kais Saïed.

S’exprimant, mercredi, lors d’un entretien tenu au Palais de Carthage, avec le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar, le président Saïed a souligné que l’entité sioniste ne parviendra plus jamais à réaliser à une quelconque percée ou exploit sur le terrain.

Impuissante et en mal de pouvoir contrer les coups de boutoir implacables de la résistance palestinienne, l’entité sioniste recourt aux assassinats, une lâche pratique dont elle a pris coutume d’en faire usage depuis de longue date.

Récit d’histoire aidant, le chef de l’Etat a cité en exemple l’assassinat tragique du médiateur onusien, le comte Bernadotte, lors d’un attentat à la bombe contre l’hôtel King David dans la ville sainte d’al-Qods en 1948 sur fond des positions de celui-ci à propos du conflit survenu entre les Palestiniens et le mouvement sioniste.

Pour rappel, l’assassinat a été planifié et mené par des gangs sionistes affiliés aux organisations terroristes « Irgun  » et « Stern « , dont les chefs étaient Menachem Begin et Yitzhak Shamir, devenus par la suite premiers ministres d’Israël.

Et le président Saïed de citer encore l’arrestation par les autorités de l’occupation israélienne de l’évêque Hilarion Capucci forcé à l’exil loin de la Palestine et de tout pays arabe, s’interrogeant à ce titre si de telles personnalités étaient membres de groupes terroristes.

Poursuivant son récit, le chef de l’Etat a ajouté que les crimes d’assassinat perpétrés à l’extérieur des territoires palestiniens sont innombrables, évoquant à ce propos les assassinats ayant visé des dirigeants politiques palestiniens, dont notamment, Kamel Adwen, Kamel Nasser, Abou Youssef al-Najjar lors de l’opération de Verdun en 1973 ainsi qu’Abou Hassen Salama en 1979 ou encore Khalil Wazir  » Abou Jihad  » lâchement assassiné en Tunisie en 1988, Ghassen Kanafani, membre du Bureau politique du Front populaire de libération de la Palestine et son porte-parole et Abou Iyad Salah Khalef tué à Tunis et Mohamed Zouari à Sfax.

Mardi, soir, des agences de presse internationales ont rapporté l’assassinat du vice-président du bureau politique du Hamas, Salah al-Arouri et autres dirigeants lors d’un raid sioniste sur la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth. Le raid a fait également au moins onze blessés.