Par Samia HARRAR

Pour l’Allemagne qui s’emmêle les “pinceaux”, en dégainant, une fois encore, dans la mauvaise direction pour se racheter une conduite : il lui faudra en faire des “tonnes”, visiblement, pour soigner sa mémoire, alourdie par la lourde charge de sa culpabilité historique envers les juifs. Mais, continuer à défendre l’indéfendable, ne l’aidera point à laver plus blanc que blanc puisqu’elle s’enfonce dans la “gadoue” en prenant le parti de soutenir Israel à la Haye. Pas très futé. Et surtout : pas très juste. Mais, vous me direz : c’est son affaire. Elle mène sa barque comme elle le veut et comme elle l’entend. En se laissant, à notre sens, trop porter par la vague”. Lorsqu’elle s’apercevra qu’elle est en train de nager à contre-courant, de l’eau sera passée sous les ponts. Et avec elle, le nombre des victimes civiles palestinienne, assassinées par Tsahal. Ce n’est pas glorieux. Et, ce n’est pas digne d’une grande nation, qui a tout pour elle pour équilibrer la donne sur le plan européen, si elle veut bien le concéder. Il n’en n’est rien et c’est bien dommage !

Le troisième Reich se croyait invincible. Et jamais, il n’aurait misé, sa “monnaie” locale, sur sa propre défaite. Et parce qu’il se croyait invincible, définitivement au-dessus de toutes les mêlées, il a conduit l’innommable jusqu’à un point de non-retour. Le sien propre aussi, puisqu’il finira par perdre la guerre. Et heureusement qu’il l’a perdue parce qu’une partie du monde, à l’opposé, n’avait pas, elle, perdu la tête, en se solidarisant avec le monstre, le psychopathe et criminel de guerre qu’était Hitler. En lui trouvant des arguments défendables là où il n’y avait que des preuves irréfutables et tangibles, de sa culpabilité. Aujourd’hui, une partie du monde dit libre, et l’Allemagne, pour faire bonne figure aussi, se solidarise, ainsi, avec un autre monstre, psychopathe et criminel de guerre : Netanyahou pour ne pas le nommer. Et prend fait et cause pour lui, et pour tout un pays qui a à sa tête, le gouvernement d’extrême-droite le plus dangereux qui soit, qui a conduit jusqu’ici, et depuis le 7 octobre, à l’anéantissement de 24 mille Gazaouis, dont trois quart d’enfants et de femmes, et compte déplacer le reste de la population (2 millions de Palestiniens), pour avoir toute latitude de recoloniser l’enclave. Et non pas, pour mettre hors d’état de nuire, le Hamas palestinien, en guise de représailles, et pour se venger du camouflet qui lui a été infligé et dont il ne revient toujours pas aujourd’hui encore. Il est clair que si des atrocités ont été commises par le Hamas, contre des civils, le 7 octobre, nous ne pouvons pas les cautionner et n’y pensons même pas ; même au nom de la résistance mais tout cela demeure fort “vague”, fort ambiguë, avec les allégations et contre-allégations, sur ce qui s’est réellement produit ce jour-là. En revanche, ce qui s’est enclenché depuis, dans la “prison” à ciel ouvert qu’était devenue la bande de Gaza, soumise au “blocus” israélien depuis dix-sept ans, et transformée en “cimetière pour les enfants”, selon les témoignages de diverses Ong onusiennes sur place, n’a rien à envier, en termes d’atrocités, à ce qu’ont connu les juifs sous l’Allemagne nazie. Il n’y a pas de “chambre à gaz”, certes, mais il y a la mort au phosphore blanc, et les ensevelissements sous les décombres. Il y a les hôpitaux saccagés, les médecins, visés, et les amputations des enfants sans anesthésiant, parce que l’entité sioniste, prive de médicaments et de carburants, ainsi que de nourriture et d’eau, deux millions de personnes qui succombent, sur les routes et toutes les heures, si ce n’est aux bombardements intensifs de l’armée israélienne, aux maladies et au dénuement le plus extrême, dans des souffrances terribles. Est-ce à dire que l’État hébreu A gagné la “guerre”? Non, car ce n’est pas une guerre qu’il mène, pour défendre une quelconque cause, mais le massacre en masse de tout un peuple : le peuple palestinien. Et, comme hier, l’Allemagne de Hitler, demain, Israël en déroute, à cause de tous les crimes qu’il a commis, perdra le dernier combat. Le seul qui vaille : celui de la paix. Et de sa sécurité dans la région. Quant à l’Allemagne, il faudra qu’elle assume…

 

 

 

 

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