Basketball (8e journée retour) : l’US Monastir a eu chaud face au Stade Nabeulien

L’US Monastir s’est très difficilement imposée dans sa salle contre le Stade Nabeulien, jeudi soir, lors de la 8e journée du championnat national de basket. Les protégés d’Adel Tlatli démarraient pourtant bien la partie, se permettant de prendre un écart de neuf points à la 10^ème minute (21-14). Mais l’illusion était hélas de courte durée puisque, sous l’impulsion de Khayati, Mouine et Knioua, les Nabeuliens se sont vite rachetés pour égaliser à 27 partout à la 13eme minute et terminer la mi-temps avec moins un (42-43) ; mais les Bleus, menés par Cris, Gannoun et Marnaoui ont pu reprendre de l’air et terminer la mi-temps avec un écart de 7 points (40-33).

Après la pause, l’USM relâcha son emprise défensive et commença à accumuler les fautes. Chose qui a permis à Lajmi et Hmaied de refaire le terrain perdu et de prendre l’écart à la fin du troisième quart temps (49-48). Tout était parfait pour les protégés de Béchir Hedidane : une adresse à 3 pts insensée, un rebond parfaitement maîtrisé et une vraie détermination collective. Mais chose inexplicable, le match s’arrêta 10 minutes. Temps mort qui freina l’élan des locaux. Le coach Adel Tlatli fait entrer l’Américain Cris Crawford. Ce dernier insuffla une nouvelle dynamique à l’équipe. Resserrant leur défense, perdant moins de ballons, les Layhani et Abessi ont refait une partie de leur retard pour terminer la rencontre en roue libre.

A Kairouan, la JSK a sorti un bon face à la Goulette. Les Aghlabides ont imposé leur jeu dés la première mi-temps (45-23) pour terminer la rencontre en roue libre. Dans une rencontre très équilibrée, le Club Africain a eu du mal à se détacher à la mi-temps (43-42). Après la pause, les clubistes ont cependant causé bien des tracas aux Radésiens qui ont globalement manqué d’adresse (59-52). Les clubistes, mieux organisés en défense, ont bien géré leur money time. Pas plus loin, la JS Manazah a passé avec brio le cap d’Ezzahra, alors que l’ESS a peiné pour battre l’équipe de Dalia, qui n’a pas démérité.

Kamel BOUAOUINA