On a tendance à entendre parler d’individus qui fuient leurs pays pour des raisons économiques, sociales ou politiques. Aujourd’hui, la migration environnementale, souvent, présenté comme un phénomène « nouveau », vient s’ajouter aux facteurs de migration et devient, par ailleurs, un enjeu majeur pour la communauté internationale.

En réalité, les gens ont, toujours, négligé l’ampleur de cette question. Ils ne sont pas conscients du fait que le changement climatique menace la vie humaine et pousse les individus à quitter leurs territoires pour s’installer, ailleurs, dans des régions, où ils pourront reconstruire leur vie.

Il faut admettre qu’avec les catastrophes naturelles qui se sont accentués à travers le monde entier, tels que les inondations, la sécheresse, la montée des eaux et les incendies qui ont ravagé plusieurs pays dont l’Algérie, l’Italie, la France, la Tunisie et bien d’autres pays, ces derniers jours, ce phénomène prendra davantage de l’ampleur.

Selon une étude de la Banque mondiale intitulée Groundswell « se préparer aux migrations climatiques internes », l’aggravation des effets du changement climatique dans trois régions du monde densément peuplées pourrait pousser plus de 140 millions de personnes à migrer à l’intérieur de leur propre pays d’ici 2050.

Dans la même optique, un autre site « Futura planète » a avancé des chiffres qui prouvent que les événements climatiques, partout sur la planète, ont poussé presque 19 millions de personnes en 2017 et 23 millions en 2020 à se déplacer. En faisant savoir que les chercheurs prévoient une augmentation croissante de ce chiffre.

A vrai dire, toute la communauté internationale doit se mobiliser afin de faire face aux problèmes climatiques qui menacent la planète ainsi que l’être humain, en intensifiant les efforts et en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Cela dit, tous les pays doivent envisager un plan de sauvetage, de solutions efficientes et doivent, ainsi, se doter de plans de développement solides pour faire face aux problèmes climatiques.

Il faut, en outre, sensibiliser les gens concernant cette question et les initier aux projets de développement durable.

Maintenant plus que jamais, il faut trouver des solutions efficientes pour limiter les dégâts. Il est encore temps d’éviter le pire si l’on met ce sujet, le plus tôt possible, sur la table des discussions. D’ailleurs, l’étude de la banque mondiale, a démontré que le nombre de migrants climatiques internes pourrait être réduit de 80 % si l’on commençait à agir d’une manière efficace.

Cela dit, cette question est tributaire de la volonté du peuple, alors prenons les choses au sérieux et commençons à agir ! sinon, demain, nous serons tous des immigrés climatiques !

Linda Megdiche