Le  Bureau Politique du parti Afek Tounes a tenu hier , samedi, sa réunion périodique qui était consacrée au suivi de la situation et des évolutions sur la scène nationale. Après délibération et discussion, le Bureau Politique :

·     Appelle le Président de la République à fixer un délai clair pour la fin des mesures exceptionnelles contenues dans l’arrêté présidentiel n°117, l’achèvement du processus de transition démocratique, et l’instauration de l’État de droit et des institutions conformément à une vision réformiste et à une approche participative avec les partis nationaux et les organisations nationales dignes du dialogue.

  • Appelle Mme Najla Bouden à accélérer la formation d’un mini-gouvernement de compétences nationales qui mènera des réformes législatives et économiques majeures à mêmes de mettre en œuvre des projets toujours au point mort, booster  les investissements internes et externes. Dans ce contexte, le parti met son Laboratoire  économique et social à la disposition du nouveau gouvernement.

Exprime sa profonde inquiétude face aux indicateurs négatifs contenus dans le communiqué de la Banque Centrale sur la détérioration des finances publiques, le tarissement alarmant  des ressources extérieures et la baisse des réserves de devises. Dans ce contexte, il appelle à l’élaboration d’une stratégie nationale globale et durable pour faire face au déficit des finances publiques et à la crise de l’endettement.

Il exige  l’application de l’autorité de la loi et la culpabilisation de tous ceux qui ont commis des crimes à caractère terroriste, de  corruption et tous les crimes économiques et financiers. Et il renouvelle son appel à l’imposition de sanctions nécessaires  sur les partis et les listes qui ont violé la loi électorale.

Met en garde la recrudescence de la violence politique et les restrictions à l’exercice des libertés publiques, y compris le droit de manifester pacifiquement et de mener des activités partisanes. Dans ce contexte, il appelle les agences judiciaires et sécuritaires à faire face à toutes les formes de pratiques qui violent ces droits fondamentaux et irréversibles.