Le Parti destourien libre (PDL) a appelé le Président de la République à fixer un délai précis pour la situation d’exception dans le pays et à la dissolution du parlement dont les activités sont gelées depuis le 25 juillet dernier.
Dans une motion publiée lundi soir, à l’issue de la réunion du parti, le week-end dernier, le PDL a appelé « le Président du pouvoir en place » à l’organisation des élections législatives anticipées « pour permettre au peuple d’exercer sa souveraineté » et à « la mise en place d’un outil de contrôle des décisions des gouvernants qui soit neutre et indépendant ».
Il s’agit également de garantir des procédures de plainte conformément à la loi, estime le PDL, qui appelle à la nécessité de publier une déclaration comportant les orientations générales et politiques à mettre en œuvre par le pouvoir et à fixer les mesures permettant la réalisation des revendications économiques et sociales urgentes.
Le PDL demande aussi l’ouverture immédiate du dossier du terrorisme, des assassinats, de l’envoi de personnes aux foyers de tension et de l’appareil secret.
Le parti dénonce, en outre, les pratiques menées par le pouvoir en place pour faire obstacle aux activités du PDL et l’empêcher de commémorer les évènements nationaux.
Il condamne « l’instrumentalisation du pouvoir en faveur des partisans du projet du Président et du pouvoir en place qui s’emploie à supprimer l’action des partis et le rôle des organisations nationales et à faire taire l’opposition qui milite contre le système des frères musulmans ».
(D’après la TAP)