Par Kamel Chérif
Les 20 pays les plus riches de la planète ont passé un week-end à Rome pour un sommet aux ambitions mesurées et, aujourd’hui, ils se retrouvent à Glasgow mais cette fois avec des représentants de presque tous les pays de la planète pour parler climat.
Sur le papier le G20 a été celui du multilatéralisme et on a surtout parlé de la relance de l’économie mondiale. Mais c’est dans les pays riches que l’économie a retrouvé son niveau d’avant le Covid, tandis-que les pays à bas revenu se débattent encore avec la crise. Si le G20 ne met pas un terme au déséquilibre entre riches et pauvres, la pandémie pourrait se prolonger .Voilà pourquoi il faut agir de toute urgence.
En marge de la conférence il y a eu la réconciliation bien mise en scène entre les présidents Macron et Biden qui, fait rare et étonnant, a reconnu des maladresses et un manque flagrant d’élégance et, pourtant, c’est une trahison reconnaît l’ex président Sarkozy. Mais Macron a joué l’apaisement et préféré ne pas insulter l’avenir .Il a comparé la confiance à l’amour, les déclarations c’est bien, les preuves c’est mieux.
Ce G20 s’est tenu dans un contexte difficile et particulier à cause de l’ambiance de guerre froide entre les États-Unis et la Chine, absente de cette conférence, et dont l’absence de son président qui n’a pas quitté la Chine depuis 2 ans a pesé lourd. On se demande si tous les G20 ont permis de limiter les injustices et les inégalités flagrantes dans le monde.