Des diplômés du supérieur au chômage depuis plus de 10 ans, se sont rassemblés, mercredi, devant le théâtre municipal à Tunis pour réclamer le droit au travail.
Une présence d’agents des forces de l’ordre a été observée sur les lieux, a remarqué le journaliste de la TAP sur place qui vise, selon, une source sécuritaire à protéger les manifestants.
Les protestataires ont scandé des slogans appelant à la garantie du droit au travail et à inscrire le dossier de l’emploi parmi les priorités du gouvernement.
Les protestataires ont, également, appelé à la consécration de la justice sociale, soulignant qu’ils poursuivront leur lutte en vue de trouver un emploi, appelant à la nécessité de mettre un terme à « la politique d’humiliation des diplômés de l’enseignement supérieur ».
Le coordinateur régional du gouvernorat de Gafsa, membre de la coordination « le recrutement est mon droit », Najib Akremi a déclaré à la TAP, que ce mouvement vise à revendiquer l’activation de La loi n° 2020-38 du 13 août 2020, portant dispositions dérogatoires pour le recrutement des titulaires de diplômes supérieurs au chômage depuis dix ans et plus, soulignant que les manifestants se dirigeront, aujourd’hui, à la place de La Kasbah pour observer, demain, vendredi un mouvement de protestation devant le palais du gouvernement.
En tous les cas, cela a tout l’air d’être une escalade et la Cheffe du gouvernement doit se préparer à un véritable effet d’entrainement, du fait que les doctorants chômeurs ont tout l’air de vouloir revenir à la charge. Cette question, dans sa globalité, devrait figurer dans l’agenda présidentiel. Parce qu’il y a urgence.