Par Badreddine BEN HENDA
Je ne reçois pas beaucoup de monde chez moi ! Par prudence. Il faut savoir qui inviter chez soi, me conseillaient mes parents de leur vivant. Depuis, je n’introduis dans mon intimité que des personnes sûres, que des proches et des amis qui n’entrent pas dans ma maison avec des intentions malveillantes. Malgré ces précautions, il m’est arrivé de me tromper sur un ou deux visiteurs.
Au niveau des Etats aussi, de telles précautions sont plus que souhaitées. Là, non plus, il ne faut pas accueillir le premier étranger venu. On a beau, au nom de valeurs mondialistes, décrire le monde comme un petit village où la circulation des biens et des personnes est largement autorisée, plusieurs pays signataires de conventions très tolérantes -sur le papier du moins- ont fini par se montrer très circonspects à l’égard des voyageurs qu’ils accueillent à titre de touristes, réfugiés, travailleurs immigrés, étudiants boursiers, etc.
Depuis quelques années, se sont multipliés de manière alarmante les actes terroristes commis dans les pays européens par des ressortissants étrangers auxquels ces Etats ont reconnu le droit de s’installer provisoirement ou définitivement sur leurs terres. Certains autres immigrés se sont mal intégrés dans leurs nouvelles sociétés respectives et ont transmis à leurs enfants une intolérance injustifiée à l’égard de la culture du pays d’accueil. Ils ne veulent pourtant pas rentrer au bled; leur progéniture non plus.
Pire encore, il existe en 2021, dans divers pays européens et en Amérique du Nord, des immigrés qui se sentent investis d’une mission de justiciers sur le sol de l’ancien colonisateur (France, Belgique, Grande-Bretagne, États-Unis, Allemagne, Italie). Répandre le sang sur ces territoires équivaut pour eux à venger leurs grands-parents, voire leurs ancêtres, autrefois soumis aux exactions des divers régimes colonialistes.
Soit ! On pourrait trouver (difficilement bien entendu, et au prix de douloureuses concessions sur les principes humanistes et pacifistes) des excuses à ceux qui nourrissent encore quelques rancœurs contre les ennemis d’hier ! Mais alors, pourquoi tuer et blesser des innocents dans les pays qui n’ont fait de mal à personne, qui n’ont occupé aucun territoire étranger, qui ont eux-mêmes subi la loi des puissances expansionnistes ?
Depuis le Printemps arabe, les mercenaires de tous poils ont la cote en Libye et en Syrie. Aujourd’hui, il est temps d’en débarrasser le Maghreb et tout le Moyen-Orient ! Que leurs employeurs les reprennent chez eux ! Les autres, ceux qui sévissent particulièrement en Europe, doivent payer pour leurs ignobles forfaits. Ce ne sont pas de bons invités à recevoir chez soi ! Toutes les frontières doivent se refermer devant eux ! Ouste, Dégage, Du vent, Du balai, sont les seuls mots qui restent pour les flanquer à la porte !
B.B.H.