Dans un communiqué conjoint des chefs de mission accrédités en Tunisie et publié, hier vendredi 10 décembre, sur le site officiel de l’Ambassade américaine en Tunisie, les pays du Groupe des sept (G7) ont réitéré leur soutien à la Tunisie.
« Nous, chefs de mission des ambassades d’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis d’Amérique, de France, d’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, et de la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, soutenons fermement le peuple tunisien dans son aspiration à une gouvernance efficace, démocratique et transparente. « , lit-t-on dans le communiqué.
Il faut noter que ce communiqué a soulevé certaines confusions auprès des analystes. Il est écrit: » nous soutenons le peuple », c’est qui signifierait que le peuple est le seul détenteur de la légitimité, ce qui ne contredit en rien le fameux slogan de Kais Saied. On lit aussi des formules telles: » gouvernance efficace, démocratique et transparente », ce qui renvoie à la démocratie représentative (et, donc, les partis) et, par ricochet, le rétablissement du Parlement dans ses droits. Ce communiqué intervient après que le Chef de l’Etat eût tenu un discours apaisant, lors de la réunion du Conseil de sûreté nationale; discours qui rompt avec les pamphlets habituels. En tous les cas, les pays du G7, attendent eux-aussi de voir ce qu’annoncera Saied le 17 décembre. Ils restent, néanmoins, dans leur logique: « gouvernance démocratique « , ce qui signifie, la séparation des pouvoirs et la fin de l’Etat d’exception.
Tout, cependant, reste suspendu à ce que projette de décider Saied. Même si des signes révélateurs étaient perceptibles à travers le discours de Najla Bouden, à l’occasion de la 35ème édition des Journées de l’Entreprise.
Ghada