Des organisations et des partis ont dénoncé, dimanche, le 12 décembre 2021, le communiqué conjoint des chefs de mission du G7, publié le 10 décembre 2021.
Ils l’ont considéré comme étant « une ingérence flagrante dans les affaires internes de la Tunisie, tout en appelant le Président de la République à « mettre fin à la cacophonie des ambassadeurs étrangers », selon l’agence TAP.
Selon la même source, ces parties et ces organismes tentent de faire du « chantage » à l’Etat tunisien au vu de sa situation économique et pour imposer leur vision du processus politique qui leur sied le mieux.
Rappelons qu’un communiqué conjoint des chefs de mission accrédités en Tunisie a été publié, le 10 décembre, sur le site officiel de l’Ambassade américaine en Tunisie.
A noter que ce communiqué intervient après que le Chef de l’Etat eût tenu un discours apaisant, lors de la réunion du Conseil de sûreté nationale; discours qui rompt avec les pamphlets habituels. On ne comprend guère, non plus, le choix du timing, même s’il est clair que c’est en rapport avec le très attendu discours du Président prévu pour le 17 décembre et la teneur des décisions qu’il annoncera. Du moins, dans son discours jugé comme étant « une feuille de route », à l’occasion de la 25ème édition des Journées de l’Entreprise, la Cheffe du gouvernement ne s’est, certes pas, prononcée sur des thèmes institutionnels, mais les appels du pied à nos partenaires étrangers n’ont pas manqué. A l’évidence, le G7 n’agit pas en partenaire, mais bel et bien en objecteur de consciences. Classique.
Ghada