Rien n’est encore décidé au sujet de la tenue de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) à partir du 9 janvier prochain au Cameroun.
Les membres de l’exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), réunis en visioconférence, n’ont pris aucune décision à ce sujet. Ils ont mandaté le président de l’instance africaine de se rendre au Cameroun pour voir sur place si les conditions sont réunies pour pouvoir garantir la sécurité, notamment sanitaire, des participants à cette édition.
Une décision définitive sera prise au courant de cette semaine pour connaitre le sort de cette CAN 2022, objet de beaucoup de réticences de la part de plusieurs parties.
De plus, la CAF doit faire face à la pression des clubs européens, traditionnellement frileux à se passer de leurs internationaux africains pour une longue période en hiver, bien que les statuts de la Fifa les y contraignent.
En première ligne, les clubs anglais dont le pays est actuellement touché par une vague importante de Covid-19. Les joueurs africains appelés par leur sélection devraient ainsi effectuer une quarantaine à leur retour au Royaume-Uni, ce qui priverait les clubs de leurs joueurs pour une durée plus longue.
Ils se sont fait entendre par la voix de l’Association européenne des clubs (ECA) qui a écrit à la CAF une lettre le 10 décembre et dont la teneur a été révélée le 15 décembre : les clubs y menacent de retenir les joueurs en cas de manque de certitudes sur les protocoles sanitaires et de quarantaine démesurée au retour.
La phase finale de cette CAN est prévue du 9 janvier au 6 février 2022.
H.R