L’Orchestre symphonique de Carthage, sous la direction du maestro Hafedh Makni, a animé samedi 25 décembre devant un public nombreux aux Musicales de l’Hasdrubal, un concert de musique symphonique dédié à la douceur de la valse viennoise et au génie créatif du grand compositeur autrichien Johann Strauss.
A travers un programme savamment préparé, quinze œuvres réunissant de grands noms de la musique classique universelle ont ravi l’assistance, combinant la douceur des mélodies avec l’agilité du doigté et les belles prouesses techniques. Hafedh Makni a invité le public pour un long voyage musical à travers les envolées passionnantes de la musique classique. Entre héritage musical et compositions contemporaines, les virtuoses ont swingué une musique à la fois recueillie et exaltante, offrant un grand show en couleurs, à travers les plaintes du violon, du saxophone, de la guitare et de la contrebasse, mais aussi de la batterie au rythme saccadé.
Les instrumentistes des différents pupitres ont rendu, dans la densité et la pureté de l’orchestration, les pièces, « Marche patriotique », « Sang viennois », « Train de plaisir polka », « Rose du Sud » et « Marche égyptienne » de Johann Strauss. L’assistance est séduite par ces pages de musique, des plus somptueuses, composées par la famille Strauss qui font à chaque fois en ces périodes de fêtes la joie et le bonheur de tous. Cette musique sans prétention jette un baume sur le cœur et l’enchante. Et pour joindre l’utile à l’agréable et permettre aux festivaliers de passer des moments inoubliables en toute convivialité et douceur, le luthiste Mourad Gaaloul a excellé en interprétant « Warakas ». Le résultat fut une performance de haute facture.
Que de bonheur d’entendre aussi le jeu des violonistes et leurs improvisations. Une symbiose totale avec le public. Hafedh et ses musiciens ont ravi leurs fans avec des mélodies très différentes. Et pour clore la soirée en beauté, l’Orchestre a joué des airs algériens. Un vrai régal. Un spectacle beau salué par des applaudissements nourris.
Kamel BOUAOUINA
Photos : Rached Berrazagua