Tout a commencé, mercredi 5 janvier 2022, lorsque la Fédération tunisienne de football (FTF) avait accusé, par voie de communiqué, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) d’avoir refusé de lui remettre une autorisation d’exonération des frais de douane pour la récupération d’équipements sportifs destinés aux sélections nationales dépendantes de son instance.

La réaction du ministère n’a pas tardé pour apporter les éclaircissements nécessaires à cette affaire provoquée par la FTF, qui avait, par la même occasion, déterré la hache de guerre contre le ministère. A noter, par ailleurs, que la Douane tunisienne avait démenti, le même jour, la version de la FTF.

Eclaircissements du ministère

Dans sa réponse, le MJS a apporté, en effet, toutes les preuves irréfutables de sa bonne foi et les efforts consentis pour faciliter la tâche des fédérations et le soutien indéfectible que ce département ne cesse d’apporter aux instances fédérales, aux équipes nationales et particulièrement l’Equipe nationale de football.

Le MJS a passé en revue les différentes correspondances échangées, aussi bien avec la FTF qu’avec les services douaniers, mais aussi avec le ministère des Finances et la Présidence du Gouvernement, tout en soulignant que les services spécialisés de son département avaient, à chaque fois, démontré que la FTF était dans le tort et que la marchandise présentée comme étant un don de la part de l’équipementier français, était remise, en réalité, en contrepartie d’un contrat de sponsoring et que, par conséquent, le dossier de l’importation de ces équipements ne répond nullement aux dispositions d’exonération de taxes et droits de douanes comme veut le faire croire la FTF.

Le ministère a démontré, également, que les contrats présentés par la FTF ont été rédigés à des dates plus récentes que celles des dates d’importation des équipements en question, d’autant plus qu’ils ne sont pas légalisés comme le stipule la réglementation en vigueur.

Des détails que les différentes parties concernées (ministère des Finances et Douane tunisienne) ont relevé également et qui ont constitué des raisons valables pour refuser de répondre positivement aux différentes demandes de la FTF pour détourner la loi et profiter d’avantages auxquels elle n’a pas le droit.

H.R