Trois journalistes algériens, se trouvant au Cameroun pour assurer la couverture de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se tient du 9 janvier au 6 février 2022, ont été victimes, dimanche soir dans la ville de Douala, d’une agression à l’arme blanche.
Les agresseurs, non identifiés, ont dépossédé les trois journalistes algériens d’effets personnels, notamment de leurs téléphones portables. Les autorités ont ouvert une enquête, suite à cette agression qui a eu lieu près de l’hôtel où résident les journalistes à Douala, durant la nuit du 9 janvier, autour de 22h. Les victimes ont été prises en charge sur le plan sanitaire et leurs vies ne sont plus en danger, d’après des sources locales.
L’identité des trois journalistes a été, par ailleurs, révélée. Il s’agit, en l’occurrence, de Mohamed Aissani, de l’APS (Algérie Presse Service), Smail Mohamed Amokrane, du quotidien Compétition, et Mehdi Dahak, de DZ Foot.
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Amara Charaf-Eddine, qui se trouve sur place, a tenu à « condamner vigoureusement la lâche agression », perpétrée contre les trois journalistes.
La CAF condamne l’agression
Pour sa part, la Confédération africaine de football (CAF) a condamné « avec force cet acte indigne », exprimant, dans un communiqué, sa solidarité et ses vœux de bon rétablissement aux victimes.
La CAF a appelé, dans le même cadre, les autorités locales à tout mettre en œuvre pour faire la lumière sur cette affaire. L’instance africaine invite, par ailleurs, les Camerounais et tous les intervenants à s’abstenir de tout acte de provocation et de violence, « pour ne pas gâcher la belle fête du football qu’est la CAN ».
D’après la CAF, « les pouvoirs publics et les organisateurs ont besoin de la contribution de tous pour assurer une sécurité optimale à tous les participants à la CAN et aux représentants des médias de tous les pays. »