A la fin de la rencontre entre la Tunisie et le Mali, le membre fédéral Houcine Jenayah a déclaré que la Fédération tunisienne de football (FTF) ne se laissera pas marcher sur les jambes. D’après lui, les responsables pèseront de tout leur poids pour faire valoir les droits de l’équipe.

Jenayah a, même, promis une véritable « bataille juridique » ! Ainsi, la sélection tunisienne avait pris les mesures légales nécessaires pour défendre son droit de rejouer le match.

Il a ajouté que le quatrième arbitre avait informé la délégation tunisienne de son droit d’émettre une réserve, soulignant que le onze national ne renoncerait pas à son droit de rejouer le match.

Il a souligné que la décision de ne pas revenir sur le terrain se justifie par le passage des joueurs déjà sur la douche. Ces derniers, d’après Jenayah, n’étaient plus concentrés pour pouvoir reprendre le jeu.

Kebaier : « Nous étions capables de revenir au score »

Pour sa part, le sélectionneur national, Mondher Kebaier n’a pas manqué, comme à son habitude, de passer à côté de la rencontre.

Dans sa déclaration, il a estimé que le résultat de la rencontre ne reflète pas la physionomie du match. Selon lui, ses joueurs se sont portés en attaque après l’ouverture du score. Ils se sont créés plusieurs occasions et auraient pu prétendre revenir à la marque après l’expulsion d’un joueur malien.

Il a ajouté qu’en supériorité numérique, son équipe pouvait remonter son handicap. C’est sans compter avec l’arbitre de la partie, qui avait arrêté le jeu avant la fin du temps réglementaire, alors qu’il devait ajouter, plutôt, au moins 10 minutes de temps additionnel.

H.R