Le ministère de l’Intérieur a indiqué que, conformément aux dispositions des articles 312 et 313 du code pénal, plusieurs manifestants se sont fait verbaliser, hier, 14 janvier, dans la capitale. Les autorités ont pris ces mesures après consultation du parquet.
D’après l’article 312 du code pénal, « Est puni de six mois d’emprisonnement et de cent vingt dinars d’amende, quiconque aura contrevenu aux interdictions et mesures prophylactiques ou de contrôle ordonnées en temps d’épidémie. »
Rappelons que les forces de l’ordre ont tiré, hier, des bombes à gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui tentaient de passer de force vers l’Avenue Habib Bourguiba. Ils ont même attaqué les policiers.
Les forces de sécurité ont installé des barrières pour empêcher l’accès à l’Avenue ; alors que les manifestants scandaient des slogans condamnant un « usage de la force ».
Les manifestants ont brandi, par ailleurs, des pancartes et scandé des slogans hostiles au Président de la République. Ils ont qualifié Kais Saied, notamment, de « tyran ».
LIM