Le décès, avant-hier, de Mohsen Ben Ali Adili, officier de la circulation de la Brigade nationale soulève une tempête de controverses et un tas de mystères.
Le défunt a été trouvé mort à son domicile sis à Bir M’Charga (gouvernorat de Nabeul) et, là, ou c’est troublant on l’a trouvé pendu.
Beaucoup de points d’interrogations, beaucoup de présomptions et, surtout, beaucoup d’accusations. Surtout que le défunt devait être entendu comme témoin par le juge d’instruction au bureau 9 près du tribunal de première instance de Tunis 1 (pôle judiciaire et économique), sur la base d’une convocation lui ayant été adressée le 4 janvier du mois en cours.
Commentant la triste nouvelle, Houcemeddine Jebabli, porte-parole, a déclaré à notre consœur Assabah que le défunt avait pris contact avec son chef hiérarchique pour l’informer qu’il avait perdu son arme administrative. Son chef lui a alors demandé de regagner son poste de travail, mais que jusqu’à 15H il ne s’y était pas présenté.
Dès lors, les recherches ont été enclenchées en coordination avec la brigade de recherches et des enquêtes de Nabeul qui s’est déplacée sur les lieux du drame. Les agents de ladite brigade ont vu que la voiture du défunt était garée devant son domicile. Et, après avoir inspecté les lieux et les environs, ils découvrirent que le défunt officier était pendu (et décédé) dans le garage de la maison. Information a aussitôt été relayée au parquet qui ordonna l’ouverture d’une enquête confiée à la brigade centrale des renseignements à l’Aouina.
L’avocate du défunt a publié un post dans lequel elle criait son désarroi. « Je ne peux le croire. Le défunt, dit-elle encore, était en possession de documents graves concernant l’attribution de permis de taxis de transport urbain à des terroristes, dans lesquels, selon ses dires, Noureddine B’hiri était compromis ainsi que l’ex-gouverneur Abdellatif Missaoui », écrit-elle encore.
Pour sa part, le journaliste Zouheir El Jais a affirmé avoir eu des contacts avec le défunt quelques jours avant son décès qualifiant les conditions de ces contacts « d’obscures ». Zouheir El Jais a encore déclaré sur les ondes d’une radio que le défunt lui disait, depuis l’assignation à résidence de B’hiri, qu’il se sentait menacé lui disant : « ils vont me tuer ». Affaire à suivre.