Les maisons des jeunes en Tunisie, constituent, aujourd’hui et plus que jamais, un pôle d’attraction pour des jeunes souvent déviants, marginalisés et exposés aux dangers de la vie (drogue, vol, crime, vagabondage…). La maison des jeunes de la Cite Ibn khaldoun, à El Omrane Supérieur est un exemple, voire même un modèle à méditer et à s’en inspirer pour le bien d’une jeunesse en perte de vitesse, une jeunesse noyée dans la déviance.
Grâce au dévouement d’une équipe homogène, la maison des jeunes de la Cité Ibn khaldoun, a pris aujourd’hui, la dimension de »temple d’activité socioculturelles et artistiques ».
Sans avoir l’intention de lui jeter des fleurs, mais plutôt pour rendre à César ce qui appartient à César, je persiste à dire que le manager de ce temple, si Khemais Ben Abda, pour qui j’ai beaucoup de respect et de considération, ne cesse de nous émerveiller par sa détermination, sa correction, son dévouement et son engagement dans les projets et les œuvres socioculturels, destinés au développement de la jeunesse de la cité Ibn khaldoun. Son amour pour son métier, son savoir-faire, lui ont donné une dimension de leader dans l’animation culturelle et dans l’encadrement des jeunes, auparavant marginalisés et longtemps exposés aux dangers de la vie, tels que la drogue, le crime, la délinquance, les vagabondages, etc.
Dans un espace rénové et hyper équipé, la maison des jeunes de la cité Ibn khaldoun est devenue, et plus que jamais, un pôle d’attraction pour toutes les activités et pour toutes les tranches d’âge. Les manifestations culturelles, sportives, médico-sociales, humaines, artistiques, littéraires, ont fait de cet espace les poumons d’une localité de jeunesse à la recherche d’une bouffée d’oxygène, pour nourrir l’âme, le don et l’esprit.
Par sa modestie exemplaire et par son savoir faire, cet homme, très doué, s’est fait entouré d’une équipe enthousiaste et complémentaire, et de jeunes plus que jamais motivés et déterminés à exprimer et à développer leurs dons. Il est vrai que si Khemais, en sa qualité de manager chevronné, a su responsabiliser ses collaborateurs et ses collaboratrices, ainsi que ses jeunes adhérents, tout en développement en eux le sens de la bonne initiative, mais, il est vrai aussi, que cet homme de marque est resté modeste et égal à lui même. Sa générosité sans mesure dans l’effort lui a appris le sens de l’ouverture sur l’autre, pour lui tendre la main droite et celle du cœur.
Hedi CHERIF