A l’occasion de la commémoration de l’assassinat de l’avocat et militant de gauche, Chokri Belaid, des partis politiques, des associations ainsi que des organisations nationales organisent, dimanche 6 février, à place des droits de l’Homme à Tunis, un rassemblement sous le signe de la « Reddition des comptes ».
Le porte-parole du Courant populaire, Mohsen Nabti a affirmé, dans une déclaration donnée à la TAP, que la justice a failli à sa mission au cours des dix dernières années, estimant qu’elle a omis d’ouvrir les vrais dossiers et de poursuivre les vraies personnes qui devaient rendre des comptes.
« L’ouverture du dossier de la reddition des comptes de manière globale, et dans toutes affaires, est la seule garantie pour toute réforme éventuelle », a-t-il ajouté, avant d’affirmer que la question de la reddition des comptes est essentielle puisque cela rappelle les Tunisiens de l’atrocité des crimes commis à l’endroit de la Tunisie depuis la révolution jusqu’à aujourd’hui.
Il a, dans ce sens, appelé les magistrats « honnêtes » à se soulever contre « la manipulation de la justice ».
Rappelons que le leader de gauche Chokri Belaïd a été abattu, le 6 février 2013, de trois balles tirées à bout portant, au pied de son immeuble.
LIM