Les bâtiments menacés d´effondrement ont été au centre d’une réunion de travail tenue, vendredi 4 février 2022, au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières, entre le ministre, Mohamed Rekik, la maire de Tunis, Souad Abderrahim, le PDG de la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), Fahmi Kammoun, et les représentants des ministères de l’Equipement et de l’Habitat.
Selon un communiqué publié par le département des Domaines de l’Etat, les participants à la réunion se sont accordés sur l’impératif de parachever l’élaboration du cadre législatif relatif à ces bâtiments à travers la révision et la promulgation d’un projet de loi dans ce domaine.
Ils ont souligné, aussi, la nécessité d’élaborer une stratégie commune dans la gestion de ce dossier avec toutes les parties prenantes et d’adopter des solutions immédiates pour les bâtiments nécessitant une intervention urgente.
Le ministre a mis l’accent, à cette occasion, sur l’importance de ces constructions, notamment celles relevant de l’Etat, appelant à identifier les solutions adéquates dans les plus brefs délais, afin de préserver la sécurité de leurs habitants.
De son côté, Souad Abderrahim a fait part de la disposition de la municipalité de Tunis à coopérer et coordonner au mieux avec les différentes parties afin d’identifier des solutions à même de traiter le problème de telles constructions.
Selon les statistiques de l’ancien ministère des Affaires locales et de l’Environnement, plus de 5800 bâtiments situés dans les différents gouvernorats du pays sont menacés d’effondrement, dont 30% d’entre eux constituent un réel danger pour les citoyens.